Edmond Lanfranchi a vu pour vous
Même si vous vous méfiez des films dont on parle trop, n’ayez aucune retenue, allez voir Django Unchained, la dernière mouture de Quentin Tarentino. Coté hémoglobine et quantité de cadavres, Tarentino n’a pas lésiné, on en a pour son argent…! On ne s’ennuie jamais. Tout ça se déroule sur un rythme soutenu. Tout le monde tue tout le monde avec une redoutable conscience professionnelle. C’est cette même conscience que Quentin Tarentino a eue pour une mise en scène extraordinaire et des images à nous couper le souffle. Les extérieurs sont splendides. Les scènes de violences, avec un trait légèrement forcé, sont plus que réalistes quand le sang arrive…! (Âmes sensibles…etc) Comme il l’avait déjà fait pour les juifs, Tarentino se penche sur les grandes hontes de nos soit-disant civilisations. Ici, c’est l’esclavage et le thème de la vengeance qui ressort une fois encore. Django, le justicier noir (Jamie Foxx, remarquable) s’associe à un allemand, un dentiste – chasseur de primes ( Christoph Waltz ). Ce dernier, un homme très affable, trucide ses contemporains tout en s’exprimant dans un langage châtié. Tout les deux, devront s’introduire dans l’antre du plus salaud des salauds des esclavagistes, un magnifique Léonardo Di Caprio dégueulasse à souhait. Ils ont pour but de libérer la femme de Django, détenue chez ce dernier.
Deux scènes remarquables, entre beaucoup d’autres, (Ames sensibles etc.. !), l’une où Di Caprio fait dévorer par des chiens un esclave qui a voulu s’évader, l’autre où il fait combattre entre eux, des « nègres de son élevage » et achever le vaincu à coups de marteau !!
Django Unchained (USA) 2 h. 44 Réal. Quentin Tarentino avec Jaimie Foxx, Christoph Waltz, Léonardo Di Caprio.
Un de ces films qui vous font bénir le cinéma.
Courrez le voir, c’est au
Cinéma Le Sémaphore, 25 Rue Porte de France à Nîmes