Pour la cinquième année consécutive, chaque lundi de juillet et d’août, l’office de tourisme de Vauvert et de Petite Camargue convie les touristes et visiteurs de passage à prendre le désormais traditionnel pot de bienvenue.
Ce lundi 26 août clôture cette belle initiative estivale qui permet aux vacanciers de rencontrer les producteurs de produits du terroir et les prestataires de loisirs. Accueillis par les conseillères en séjour, sous la houlette de Nathalie Martin, ils viennent partager un moment de convivialité, découvrir les attraits et les activités de la Petite Camargue (visite des manades, balades à cheval, en vélo, en calèche, observation de la nature), déguster les vins et les spécialités locales (huile d’olive, charcuterie de taureau, confitures,..).
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Les lundis de bienvenue concoctés par Sabine Chanut, la chargée d’animation, ont été instaurés au départ pour mettre en relation les socioprofessionnels du tourisme (hébergeurs, restaurateurs, vignerons, producteurs locaux, prestataires), créer des synergies, et bien sûr, inviter les vacanciers à les rencontrer. Pour Jean-Marie Espuche, le président de l’office de tourisme, l’idée est venue de créer avant tout du lien entre les gens. Le tourisme, c’est des installations matérielles, du paysage, mais c’est d’abord du lien. C’est l’échange, l’ouverture à l’autre. Sans lien on n’a pas le tourisme.
Proposer un tourisme où la dimension humaine occupe une place centrale constitue le crédo de l’équipe de bénévoles aux manettes de l’office depuis plus de vingt ans.
Si les lundis de bienvenue connaissent de plus en plus de succès (842 personnes accueillies en 2012, la fréquentation de cette saison ne sera pas moindre malgré la crise), ils le doivent aussi à la position stratégique de l’office de tourisme, à son agréable jardin ombragé de la place Ernest Renan.
Le rideau va tomber sur le dernier pot d’accueil de la saison. Les partenaires socioprofessionnels affichent d’ores et déjà leur satisfaction. Le retour sur investissement, il ne faut pas l’attendre le soir en tirant le tiroir caisse, explique Jean-Marie Espuche. Il s’inscrit dans une sorte de démarche de reconnaissance. Une démarche de promotion, de présence sur le terrain qui finit toujours par porter ses fruits.
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