Saint-Laurent d’Aigouze
Dimanche 27 octobre
Après avoir bien rattrapé les courses que la pluie avait empêchées, le Club taurin lou Bandot organisait ce dimanche, la finale du Printemps des Royales.
Les gradins étaient bien garnis pour accueillir la capelado et l’hommage rendu aux deux « anciens » Frédéric Jockin et Cyril Garcias. St-Laurent étant toujours un peu à part, on honora les afeciouna décédés non pas par une minute de silence mais par une salve d’applaudissements.
Avant la blessure de R Gros, ils étaient neuf : Belgourari, Valette, Jockin, Garcia, Fougère, Bouhargane, Clarion et Cartalade (plus 4 tourneurs).
Belgourari sauvera la course de l’ennui, surtout après la sortie de R Gros à qui Tarsier coincera la jambe. Sans lui, c’eut été une finale des plus banales, mais son style, son travail permanent – et de classe – ont donné à la course une autre dimension, ce fut « l’hirondelle qui fit le Printemps (des Royales) »
Heureusement car parmi les taureaux, rien de très folichon, nous retiendrons Quasimodo pour ses finitions, Tarsier pour sa motivation, alors que Troubadour aurait pu si l’encocardement avait été un peu plus conséquent.
Quasimodo (Blatière-Bessac)
Un premier a qui il ne manquera qu’un peu de nerf pour être complet. Sa tenue et ses finitions feront merveille et il conserve une ficelle : très bonne sortie.
Benvengu (Nicollin)
Beaucoup de sérieux, d’application et une vaillance à toute épreuve qui lui permettra quand le rythme monte de tenir le choc avec brio. Prestation menée tambour battant, sans temps mort, il rentre une ficelle.
Tarsier (Lagarde)
Trois minutes d’enfer jusqu’à ce qu’il coince la jambe de R. Gros. On arrête le chrono, lui reste en piste. Cette interruption pèsera sur sa course, aurait-il continué sur ce rythme ? Toujours est il qu’à la reprise, s’il continu d’être vif et dangereux, il aura des passages à vide. Rentre ses deux ficelles et gagne le prix de la finale.
Troubadour (Laurent)
Avec calme et placement, il fait front et se montre dangereux à la finition. Hélas, encocardé « light » il ne résiste que huit minutes.
Faro (Fabre-Mailhan)
Il ne peut renier ses origines, montagne de vaillance, il va en plus bénéficier du travail exceptionnel de Belgourari. Neuf belles minutes.
Roitelet (Saumade)
Il aura la chance de croiser en piste un certain Belgourari qui va lui permettre de se mettre en valeur. Medhi l’attend, le tire à tel point qu’il se retrouvera en danger dans les cornes du taureau à plusieurs reprises.
Sur un rythme d’enfer, pris dans le tourbillon Belgourari il va résister et de quelle manière ! Il ne perd sa seconde ficelle qu’à la toute dernière minute.
Corsaire (Cuillé)
Tau au sang bouillonnant, il ne faut pas en dire plus sur cette sortie, à revoir quand il se calmera…
Emile Grande