Participez au défilé-concours Atout fil 2014
Vous êtes créateur, artiste, inventif, imaginatif, ... Ce concours unique en France peut vous intéresser ou les personnes de votre entourage. Merci de partager avec le plus grand nombre ! Thème : ''En bleu de Nîmes'' Une édition que nous ouvrons à la couleur : le bleu, à la matière : la toile de Nîmes de nos jeans. Bleu du lapis-lazuli, bleu de l’indigotier, bleu de…
On va au ciné ?
Pour beaucoup, aller voir un film de Woody Allen, c’est déjà partir avec un jugement (presque) tout fait, tant il jouit dans notre pays d’une cote de popularité que bon nombre de nos gouvernants lui envieraient… C’est avec sa maestria non usurpée, que dans Blue Jasmine, il nous fait vivre l’histoire de cette grande bourgeoise ultra-riche – Cate Blanchett – qui se déplace dans un luxe arrogant au côté d’un époux – Alec Baldwin – collectionneur de jolies femmes et escroc notoire. Bien mal acquit ne profitant jamais, la chute du mari, provoquera la déchéance de la famille. Jasmine se réfugiera chez sa sœur Ginger – Sally Hawkins – qui est tout son contraire : petite caissière, elle vit dans un appartement de troisième zone entourée d’amis plus ou moins alcooliques hurlant devant un téléviseur. L’interprétation de tous les personnages est magistrale. Cependant, il est impossible de ne pas s’attarder sur Cate Blanchett, (et pas seulement pour sa grande beauté) tant elle porte ce film qui la voit tour à tour rayonnante et le plan suivant complètement décrépie. Après la classe de cette sublime maîtresse de maison naviguant autour des ses invités, on retrouve cette demie démente, parlant seule sur un banc, tout prête à sombrer dans la clochardisation.
Patrick CastroLa disparition d’un géant
A 65 ans Patrick nous quitte ! C’est bien jeune et pourtant, il nous laisse l’exemple d’une vie bien remplie, d’une richesse et d’une intensité hors du commun.
Ce que l’on peut retenir de lui en premier ; c’est le sportif, l’athlète,… et de haut niveau.
Il fut longtemps un footballeur brillant et doté d’un bel avenir. Pourtant, c’est la course camarguaise qu’il choisit. Sa marque dans cette discipline est indélébile, il a fait basculer la course camarguaise dans une aire nouvelle. Jusque là, nous avions des As stylés, hargneux, kamikazes, mais lui apportera la note physique, sportive, sachant allier le travail des jambes et de la tête. Sa priorité, c’était l’efficacité, et il l’était terriblement. Son coup de poignet était d’une précision et d’une puissance extraordinaires. Même face à Goya, qu’il était un des rares à affronter, le raset avait pour but d’enlever l’attribut, et çà, il était le seul !
Son palmarès est élogieux et suffit à mesurer l’impact de Patrick sur la course camarguaise, il n’y a que Sabri Allouani pour avoir fait mieux.
Oui, c’est un géant de la piste que nous perdons, mais sa famille et ses amis perdent aussi un homme aux grandes qualités humaines, qu’ils trouvent ici le témoignage de notre plus sincère et profonde solidarité. Frappé par un AVC, il y a des années déjà, il n’a pas pu profiter de la vie et de sa notoriété. Sa disparition nous laisse tristesse et regrets. Merci Patrick pour tout ce que tu nous as apporté et pour les grands moments que tu nous as fait vivre dans les arènes.
Emile Grande