Palavas
Jeudi 8 mai 2014
Dans le cadre de la féria, cette course a tenu ses promesses car les deux quarts d’heure de Garlan et de Ratis valaient à eux seuls le déplacement.
Gradins totalement pleins, en piste, 9 raseteurs : Allouani, Katif, Chekade, Ayme, Outarka, Auzolle (à droite), et Ouffe, Poujol, Four (à gauche) ; plus cinq tourneurs. Le travail fut intense mais parfois désordonné. Allouani toujours aussi affûté, mais aussi Poujol et Four à gauche alors que Katif est encore hésitant.
Sisley (Blatière-Bessac)
En premier, il choisit la mobilité pour ne pas subir. C’était sa première sortie et physiquement, il a eu du mal a épouser le rythme. Son meilleur moment sera la bagarre pour sa première ficelle, la seconde rentre.
Chico (Lautier)
Si sur le raset il est franc, attention à la finition qui s’en être spectaculaire est toujours dangereuse. Un Lautier qui ne renonce jamais.
Greco (Saint-Antoine)
Il faut lui reconnaître sa tenue parfaite et une certaine volonté. Mais il ignore totalement les gauchers et à droite son comportement est parfois bizarre. Quelques belles finitions,notamment sur Allouani, pour quatorze minutes et quelques temps morts.
Garlan (Les Beaumelles)
Inusable ce cocardier… et si les ans (14) passent et effritent un peu ses capacités physiques, il compense très bien par l’expérience et l’intelligence qu’il a du combat. Plus mobile, il promène les hommes mais ne refuse pas le combat qu’il livre quand il veut, là où il veut, avec même une superbe série. Sur Chekade, il anticipe tant que Amine, comme à Lunel, se retrouve dans les cornes et s’en sortira par miracle. Grande domination, car il aura géré sa course admirablement, et rentre sa seconde ficelle.
Ratis (Raynaud)
Lui aussi nous livrera un quart d’heure superbe. De moins en moins finisseur mais de plus en plus cocardier, il va se livrer sans compter avec intensité. C’est sur Poujol, comme d’habitude, qu’il conclura le plus spectaculairement. Mais ses coup de butoir rencontreront parfois les piliers et il sera secoué, mais ne fléchira pas. Exténué mais superbe, il rentre sa seconde ficelle.
Scipion (Saumade)
Une excellente tenue, de la bravoure mais il subira. Il résistera sept minutes seulement mais brillantes.
Saint-Rémois (Fabre-Mailhan)
Il restera à jamais marqué par les blessures que lui ont infligé ses qualités de barricadier. C’est un cocardier meurtri et diminué qui a eu de la peine à suivre.
Quelques grosses actions et se blesse encore. En supplément et donc hors points, on le rentre à la huitième.
Emile Grande
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