Vauvert
Dimanche 28 septembre 2014
Pas grand monde sur les gradins pour ce trophée des Vignerons à qui nous espérons meilleure récolte que ne fut cette course.
Il n’y avait « que » sept raseteurs à la capelado, ce qui peut être suffisant si tous se donnent à fond, ce qui ne fut pas le cas aujourd’hui, notamment les gauchers (Four, Martin, Cartalade et Favier). Ce fut mieux pour les droitiers (Auzolle, I. Benafitou et Belgourari). Ce dernier suite au coup reçu hier au Grau sort dès le second et la course s’en ressentira. Avec ou sans Medhi, une course n’est pas la même. Le travail est venu des droitiers, Auzolle, irréprochable, et, Benafitou, omniprésent, qui méritait le prix de l’animation qu’a eu Martin. Comprenant que Benafitou avait aussi largement mérité le prix, Jérôme a prié Ilias de venir en piste avec lui partager le prix. Saluons son état d’esprit.
Côté taureaux, un lot moyen sans plus. Le jury a désigné Agassoun, pourquoi pas mais…
Calendau (St-Pierre)
Il fera bien tout ce qu’on lui demandera, mais encocardé léger, son temps sera en conséquence, 3 minutes trente…
Vincent (Félix)
Il nous avait habitués à plus de résistance, avec une tenue plus rigoureuse et surtout plus de motivation. Aujourd’hui était un jour sans et en sept minutes sa cause est entendue…
Agassoun (Blanc)
C’est un roublard, avec une sacrée expérience, il va promener les hommes et ne prendre que ce qu’il a envie. Plus dangereux sur les gauchers, c’est là, que fera le plus défaut le travail. Quelques finitions et il rentre ses ficelles sans avoir été inquiété. C’est là, que Belgourari aurait pu changer les choses…
Héphaïstos (Lagarde)
Dur ! dur ! Préférence pour les gauchers qui ne l’inquièteront pas beaucoup. Mais il fallait des adversaires plus motivés pour le dérider. Sélectif et dangereux à la barrière, il rentre une ficelle.
Santen (Les Baumelles)
De la bravoure qui aurait pu mieux s’exprimer si les raseteurs avaient tenu le rythme. Le travail des droitiers écourtera son temps (onze minutes) mais il n’a pas eu un travail régulier et soutenu qui lui aurait permis de mieux s’exprimer.
Malaga (Lautier)
Quand il s’écarte des planches c’est que le travail manque. Et c’est dommage, car sur les séries et avec du rythme, il s’exprime à merveille venant même conclure à plusieurs reprises. Hélas, le travail fut haché et il s’incline à la quatorzième.
Modiano (Cuillé)
Il a du mal à tenir en place, il est rapide, hargneux et dangereux sur ses finitions. Il va donc poser problème à ses adversaires d’autant moins motivés qu’il était hors points. Sa course sera donc un peu brouillonne alors qu’il a de sérieux atouts. Il rentre ses ficelles.