Le Grau du Roi
Vendredi 1er mai 2015
L’incertitude a longtemps pesé sur le déroulement de la course à cause d’une météo encore capricieuse.
Malgré le temps maussade, elle a eu lieu et le Grau a pu saluer comme il se devait le « roi » Garlan pour ses adieux à cette piste.
Si la cérémonie avait de la tenue, et Joël tout ému en a versé des larmes, le cocardier a fourni une prestation à la hauteur de ses titres et de l’ovation qui lui a fait le public présent et qui remplissait les arènes.
Pour le reste, seul Pharmacien a un peu déçu. Les Raynaud, bien, avec un plus pour Rabino. Mignon tire son épingle du jeu mais sans lustre, Perroquet dangereux et fantasque, enfin Mimosa confirme l’inutilité d’un septième.
Côté raseteurs, ils sont dix avec en tête pour tirer la course, Katif, Allouani et Aliaga. Bouhargane, Chekade, Four, Martin ont aussi mouillé la chemise, I .Benafitou et Ayme plus effacés, quand à R. Gros, il est passé inaperçu.
Excellente organisation, mais toujours pas exact pour le début de course qui en plus était prévue à 16h30 (c’est trop tard début mai), et un sans-faute de Jacques au micro qui a su impulser la course.
Marca-Mau (Raynaud)
Un premier classique avec une très bonne tenue, hélas, il ne se déplace pas et durant 7 minutes, il va mener un combat intense, trop car il finit par accuser le coup et sa seconde partie de course sera plus réservée. Il rentre une ficelle.
Pharmacien (Cuillé)
C’est un marathonien dont la mobilité ne favorise pas le bon travail. Il se calmera un peu en fin de course, fatigué, sans pour autant en relever le niveau. Il rentre ses ficelles sans convaincre.
Rabino (Raynaud)
Comme son congénère, Marca-Mau, c’est un combattant, mais lui sait utiliser la piste en se donnant de l’air. Quelques finitions, de belles poursuites pour douze minutes brillantes.
Garlan (Les Baumelles)
Du haut de ses quinze ans et pour l’hommage qui lui était rendu, pas facile d’être à la hauteur. Et pourtant il sera éblouissant, ne lâchant pas un pouce de terrain, certes un coup de tête prononcé mais aussi des anticipations, des accélérations et même la corne qui est venue de temps à autre passer au fil des planches.
Un combat intense du début à la fin, sa 1ère ficelle rentre à 800 €, quand à la sonnerie, essoufflé, il vient se positionner près de son pélot et complice : Joël. C’est l’image qu’il faut garder de ce cocardier exceptionnel et de manadier toujours là en contre piste lors de toutes ses sorties. Bravo et Merci GARLAN.
Mignon (Cuillé)
Une tenue de piste aussi bien près des planches que des déplacements qui lui donne un avantage, lequel associé à sa puissance de réaction pose problème aux hommes.
Ce sera du « costaud », du cocardier dominateur, mais ça manquait un peu de lustre.
Six minutes, les attributs resteront intacts, la ficelle n’est attaquée qu’à la onzième et rentrera primée à 1 500 €.
Perroquet (Ricard)
Sa vivacité, sa facilité à franchir les barrières rendront les hommes prudents. Petit à petit le travail s’organise, lui permettant de belles finitions. Sur l’une d’entre elles il frappe avec le mourre et accusera le coup quelques minutes. Il baisse le ton en fin de course pour rentrer sa 1ère ficelle à 100 €.
Mimosa (Layalle)
Septième, hors point et pour dix minutes seulement, c’est encore le taureau de trop. Le comprendra-t- on un jour ?
Cinq premières minutes relevées avec de beaux engagements, puis il baisse de rythme pour finit par un énorme « tampon » sur Chekade.
Emile Grande
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