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00_Big Band

Concert du Big Band de Petite Camargue le 9 juillet, place des Halles, Stage de découverte et de perfectionnement du 6 au 9 juillet, l’Ecole de musique a clôturé sa saison intensément au rythme du jazz.

Un peu moins de participants que les années précédentes – crise oblige – pour sa 21ème édition, le stage de jazz créé par Philippe Guyon, reconnu par son originalité et sa valeur, poursuit son chemin et procure une vraie satisfaction aux stagiaires et aux professeurs.

Ce qu’ils en pensent…

André Villéger
Professeur de saxophone

Né en 1945 dans la banlieue parisienne. Débute à la clarinette en 1964 au sein d’un orchestre de style New  Orleans.
L’influence de Sidney BECHET l’amène à jouer le saxophone soprano puis celles des grands ténors de l’époque Swing  l’attire vers le ténor , puis le baryton; Be bop, Hard bop, jazz rock, ethnomusiques,  jazz européen ; tout le Jazz l’intéresse.
Il a joué aux cotés de : Claude BOLLING, Bill COLEMAN, Lionel HAMPTON, Patrice CARATINI, Ray CHARLES, Louie BELLSON, Michael BRECKER, Dee Dee BRIDGEWATER, au sein du « MINGUS EPITAPH » dirigé par Gunter SCHULLER, avec Winton MARSALIS et bien d’autres musiciens.
Il a joué dans les plus grands Festivals de France : NICE, PARIS, MARCIAC, ANGOULEME, ANTIBES et bien d’autres.
Prix SIDNEY BECHET de l’Académie du Jazz en 1973.
S’est produit le 4 Juillet 2000 au sein du big band de QUINCY JONES avec L’ Orchestre National de France au Théâtre des Champs Elysées.
Il a accompagné Henri SALVADOR pendant ses dernières tournées.

Biographie France Musique

01_André Villéger

Vous êtes un des piliers du stage de jazz.

Je suis là depuis la première édition. Ça fait plus de  vingt ans. Grâce à Philippe Guyon, il y a un état d’esprit qui est à la fois studieux et familial. Ce n’est pas un truc industriel comme ça peut exister ailleurs. Là, on connaît tout le monde, on appelle tout le monde par son prénom. C’est convivial. Il y a une ambiance vraiment spéciale que je n’ai pas retrouvée ailleurs. A Vauvert, c’est un peu la famille, donc le travail n’en est que plus efficace.

Votre groupe comprend combien de stagiaires ?

Ce matin, j’avais 11 saxophonistes et c’est après-midi, j’en ai 7 (piano, basse, batterie, guitare, trompette et 2 saxophones).
Cette année, c’est remarquable car c’est relativement homogène. Souvent, il y a de grosses différences de niveau. C’est pour ça que la première matinée, on écoute les élèves, on les fait jouer pour savoir comment les assembler en groupes les plus homogènes possibles afin que le travail soit efficace.
Parmi les stagiaires, je compte des femmes et des hommes, des jeunes et des moins jeunes. Le plus jeune doit avoir 13-14 ans. Et quelquefois, j’ai des gens à la retraite. J’ai des adultes, des gens qui approchent la soixantaine. C’est pour tous les âges, c’est un peu comme pour les lecteurs de Tintin, de 7 à 77 ans.

Malgré vos nombreuses activités, vous avez toujours répondu présent.

Oui, c’est un rendez-vous auquel je tiens. Surtout maintenant que j’avance dans la vie – comme on dit – et que j’enseigne moins. Avant je travaillais dans des écoles, dans des conservatoires à Paris – maintenant, je suis à la retraite de tout ça, alors, je suis encore plus attaché à ce moment d’échange et de pédagogie.
Quand j’ai commencé à jouer – moi, je suis autodidacte – c’était encore l’époque où les trompettistes mettaient un mouchoir sur les doigts pour que les collègues ne voient pas les doigtés. Ce qui était ridicule. Mais les gens ne lâchaient pas les informations comme ça. Donc, moi, je suis heureux de rendre aux jeunes ou aux moins jeunes ce que je sais et ce que j’ai appris dans ma carrière. Ça me remplit de joie.

En tant qu’instrumentiste, vous continuez à vous produire ?

Oui, bien sûr, j’ai enregistré la semaine dernière un nouvel album en duo avec un pianiste formidable. C’est un travail intéressant, difficile en duo, parce qu’il n’y a pas de batterie, pas de basse… le tempo, il faut le tenir !

Vous faites un peu de variété aussi ?

Oh, ma variété à moi, ça été Sacha Distel et Henri Salvador. J’ai joué avec Sacha pendant toute la deuxième partie de son existence. Et avec Salvador depuis 2001, jusqu’à sa mort en 2008.

Comment ça se passe quand on côtoie une personnalité aussi célèbre qu’Henri Salvador ?

On était très copains parce qu’on avait beaucoup d’estime l’un pour l’autre. Au-delà de la barrière de l’argent, de la notoriété, il pouvait être très simple.

Comment se porte le jazz en France actuellement ?

Il y a toujours des jeunes qui ont envie de pratiquer cette musique mais en même temps, c’est une musique qui n’a aucune visibilité à la télévision. Le jazz fait très peu d’audimat donc médiatiquement parlant, il est pratiquement inexistant. D’autre part de nombreux festivals disparaissent à cause de la crise et des difficultés financières des collectivités. On est quand même les premiers touchés parce qu’on considère que la musique c’est un peu du superflus. Pour moi, c’est une erreur, parce que c’est ce qui permet de supporter le reste.
Mais le jazz n’est pas prêt de disparaître. Il y a toujours autant de gens qui sont touchés par cette musique. C’est ce que disait Henri Salvador justement « Une fois qu’on a attrapé le virus, ça ne vous lâche plus ».

Christine
45 ans, Diététicienne à Blois (Loir-et-Cher)
Saxophoniste

02_ChristineJ’ai toujours fait que du jazz, et en autodidacte.
Je m’y suis mis vers 25 ans, une fois que j’ai terminé mes études.
La musique, je l’ai toujours aimée. Enfant, je voulais en faire – de la batterie ou du saxophone – et mes parents m’ont dit : « Si tu veux, on t’inscrit à l’école de musique à l’accordéon ». Non, je voulais faire de la batterie ou du saxo, alors, j’ai laissé tomber.
Adulte, j’ai eu l’opportunité qu’on me prête un saxophone, et voilà. J’ai acheté des méthodes et j’ai appris toute seule. Une fois par semaine, j’avais un ami saxophoniste qui venait me guider.

J’ai déjà participé à d’autres stages mais c’est la première fois que je viens à Vauvert. L’accueil et l’hébergement sont très satisfaisants. Seul petit bémol que je pourrais mettre, c’est qu’on n’a pas de lieu pour travailler individuellement en dehors des cours. C’est un grand plaisir de travailler avec André Villéger, quelqu’un de sympa mais rigoureux et très pédagogue.

Sandrine
43 ans, Professeur de piano classique en région Parisienne

03_SandrineJe députe cette année le jazz et c’est mon premier stage. J’ai eu une formation classique et j’enseigne le piano classique dans les conservatoires de Maisons-Laffitte et de Maurepas.  Ça fait longtemps que j’ai envie d’élargir mon répertoire pianistique et puis la convivialité dans le monde du jazz m’attire beaucoup. Enfin, mes élèves sont demandeurs souvent de conseils et pour pouvoir leur transmettre, j’ai besoin de me former.

Ce stage correspond exactement à ce que je recherchais. Les professeurs sont absolument excellents parce qu’ils s’adaptent à tous les niveaux. Pour mes débuts, j’ai des conseils bien spécifiques, des exercices bien spécifiques à faire. Et puis, j’avance, voilà. Hier soir, j’ai fait mon premier « bœuf » et j’ai adoré.
L’accueil est excellent et super convivial. On a un groupe vraiment très sympathique. Très solidaire. Les gens sont gentils. J’envisage de revenir à Vauvert.

Sébastien
18 ans, Etudiant en musique (piano) à Paris

J’apprends le piano dans une école de jazz à Paris et j’étudie également un peu le classique pour avoir une bonne lecture musicale.

C’est le premier stage que je fais. A vrai dire, je m’attendais à rencontrer des jeunes avec qui j’aurais pu monter des projets divers. Dans ce stage là, il y a plutôt des adultes mais les profs sont géniaux, et du coup, ils m’apportent énormément. Je ne regrette absolument pas d’y participer.

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Sébastien

Edgar
Edgar

Edgar
35 ans, Vénézuélien habitant Paris, Musicien professionnel

Pianiste professionnel classique, je suis venu en France pour apprendre le jazz. Ça fait cinq ans et demi que je suis en France. Je suis dans une école de jazz à Paris et à côté, je commence à avoir des projets, notamment de musique latino-américaine et de musique contemporaine. Je donne des cours aussi.

J’ai fait ma formation à l’université à Caracas. Je me suis préparé à être soliste.
C’est le travail d’improvisation qui m’a attiré vers le jazz. J’aimais le jazz mais je n’étais pas imprégné de culture jazz. J’ai voulu apprendre l’harmonie et l’improvisation à travers ce langage. Peu à peu, j’ai commencé à découvrir et ça me plait énormément.

C’est mon premier stage de jazz. Ça répond complètement à mes attentes. Et même plus. Je suis vraiment très content.

Jérémy
Fils de Philippe Guyon, 24 ans, Professeur d’histoire et géographie

J’ai refait le stage cette année car je voulais me remettre à la batterie. Professeur d’histoire et géographie depuis un an. J’ai débuté en Picardie et la prochaine rentrée, je la fais à Montauban.

Dès mon plus jeune âge, j’ai été bercé par la musique. Vers 14-15 ans, j’ai été attiré par le jazz.  J’ai arrêté pour mes études pendant cinq ans.
C’est la troisième fois que je participe au stage de Vauvert.

Pourquoi la batterie ?

Je ne sais pas. J’ai toujours aimé les percussions, le rythme, tout ça. J’ai commencé dans un groupe jazz à l’école de musique de Vauvert et j’espère me remettre dans un groupe à la rentrée.

Joachim
Joachim

Joachim
15 ans, Lycéen à Versailles

J’ai commencé le piano à l’âge de sept ans mais je me suis vraiment mis à jouer depuis cinq ans et encore plus cette année parce que je suis rentré au conservatoire.
J’ai rapidement délaissé le classique pour le jazz. J’ai tout de suite adoré et c’est pour ça que je suis là. C’est mon premier stage.

Est-ce que ça correspond à votre attente ?

Non, c’est encore mieux que ce que j’espérais. J’ai trouvé le stage sur internet, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Quand je suis arrivé, j’ai vu des gens entre 30, 40, 50 ans, je me suis dit « Houlà, qu’est-ce que c’est que ce truc ? » et puis, quand j’ai vu les profs, quand j’ai rencontré les autres stagiaires – il y a aussi des jeunes – j’ai réalisé « C’est une chance absolument monstrueuse ».

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Le Big Band fait vibrer la place des Halles…

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Guy Roca

Avec quelques amis intéressés par l'écriture, la photo, la vidéo, les nouvelles technologies de la communication, nous avons créé Vauvert Plus en novembre 2010. Avec la même passion, la même ardeur, la même ambition, je participe aujourd’hui à la belle aventure de VOIR PLUS, le journal numérique de la vie locale et des associations, de l’actualité culturelle et sportive en Petite Camargue.
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