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Jonquières-Saint-Vincent
Jeudi 30 juillet 2015

Finale du Raisin d’Or, gradins complets, temps gris, course très intéressante mais dont la fin soulève frustration et même colère.
Pourquoi ?
Début de course, Errik et Dunan sont à un point, la course sera d’un bon niveau, débutant par une action fracassante de Canio, les hommes travaillent avec rythme, assez bien mais pas les tourneurs toujours en contre piste ou courant après le taureau qui se déplace. Errik affiche sa supériorité, alors que le jeune Dunan plafonne. Sixième taureau, Errik devance Dunan de 1 point, durant les deux derniers cocardiers, Errik ne rasetera plus pour, manifestement, laisser gagner le jeune Dunan. Attitude déplorable, d’abord parce qu’il n’a pas travaillé les deux derniers taureaux et le spectacle s’en est ressenti, ensuite parce que cela fausse le trophée. Cela mérite sanction comme au foot quand un match est « acheté ».

Enfin, mais là c’est le droit du jury qui est souverain, Vauban fut excellent 8 minutes, mais comme je viens de le dire par l’attitude de Errik, il sera délaissé, alors que Canio et même Beefeather feront une course plus complète.

Pour finir de planter le décor, sept raseteurs : Allam, Errik, Benafitou, à gauche, Ciacchini, Dunan, Bruschet et Grammatico, à droite, avec trois tourneurs.
Au micro, l’excellent Philippe Chabanon.

Canio (Blatière-Bessac)
Avant que la sonnerie ne retentisse, il s’envole et va coincer Abbal sur les tubes. Plus de peur que de mal, le taureau rentre et ressort, Abbal revient en piste.
Sa course sera complète, très bien gérée avec une méchanceté propre aux Blatière qui s’exprime par de puissantes actions aux planches. Une superbe utilisation de la piste, de la sélection et inspirant la crainte, il domine largement et rentre ses deux ficelles.

Dilun (Vinuesa)
C’est un classique. Excellente tenue, de la bravoure, qui, durant dix minutes, vont lui permettre de se mettre en valeur. Hélas, seconde ficelle, il sera totalement délaissé et il la rentre.

Hussard (Laurent)
Un jeune cocardier rapide, franc et vaillant. Aussi, ça va aller vite, très vite, et, comme il est encocardé « léger », il quitte la piste à la huitième.

Caruso (Saumade)
Brouillon et superficiel au début, il va en s’améliorant pour devenir excellent avec un final de toute beauté. Ses répliques prennent de la puissance au fil des minutes, la corne vient passer au-dessus des planches, bref, il finit fort en ne cédant sa seconde ficelle qu’à la toute ultime minute.

Beefeater (Ricard)
Il va aller à « mas » durant toute sa course, si ce n’est pas un finisseur toutes ses actions sont menées à terme avec puissance et il ne refusera rien. Sur un rythme d’enfer, il tiendra 14 minutes et terminera très éprouvé une superbe prestation qui pouvait lui valoir le prix.

Vauban (Paulin)
Lui, par contre, est un finisseur et il le fera voir par de superbes actions durant ses rubans, notamment sur Ciacchini, le seul à l’affronter. Par contre aux ficelles, il sera délaissé, d’abord parce qu’il avait pas mal de tours et ensuite parce qu’Errik ne travaillait plus. C’est dommage pour le spectacle et pour lui car il avait les capacités d’obtenir le prix, mais sa fin de course, à mon avis, le disqualifiait. Il rentre bien sûr ses ficelles.

Fausto (Lagalère)
Lui aussi, finisseur, plein de sang, en supplément, aurait pu faire beaucoup mieux, mais délaissé, il rentre ses ficelles sans avoir pu totalement s’exprimer.

Emile Grande   Emile Grande

www.camarguecourses.com

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Guy Roca

Avec quelques amis intéressés par l'écriture, la photo, la vidéo, les nouvelles technologies de la communication, nous avons créé Vauvert Plus en novembre 2010. Avec la même passion, la même ardeur, la même ambition, je participe aujourd’hui à la belle aventure de VOIR PLUS, le journal numérique de la vie locale et des associations, de l’actualité culturelle et sportive en Petite Camargue.
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