Les hérons garde-bœufs accompagnent souvent les mammifères herbivores. On les voit souvent en Camargue en compagnie de chevaux, taureaux ou moutons. En fait ils ne gardent pas vraiment les troupeaux, mais tire leur subsistance des insectes qui les accompagnent.
Il est souvent confondu avec l’Aigrette garzette, à cause de sa couleur blanche et d’une taille similaire. Toutefois, son bec est plus épais et jaunâtre. Cet ardéidé est le moins inféodé aux zones humides, c’est pour cela que l’on peut le voir dans les champs jusqu’à Vauvert et même jusqu’à Nîmes. On peut rencontrer cet oiseau sur tous les continents, excepté à proximité des cercles polaires.
L’adulte en plumage nuptial est blanc avec des plumes orange chamoisé sur la calotte, la poitrine et le dos. Les zones nues, bec, lores et pattes deviennent rouge vif pendant la courte période qui précède la formation du couple.
Le Héron garde-bœufs se reproduit dans des colonies comme celle de la Fromagère au Centre du Scamandre. En 2015, c’est 3 700 couples qui s’y sont reproduits.
Jean-Pierre Trouillas