Sa naissance le 5 juin 1920 dans la petite maison mitoyenne de l’Alcazar Valentin a t'elle prédisposé André Guigon à éprouver toute sa vie une immense passion pour le chant ? Sans doute, car c’est dans les bras de sa mère qu'il assiste aux répétitions de la troupe Louise Désir et qu'il va découvrir tout naturellement dès son plus jeune âge les grands airs de l'opérette et…
Sa naissance le 5 juin 1920 dans la petite maison mitoyenne de l’Alcazar Valentin a t’elle prédisposé André Guigon à éprouver toute sa vie une immense passion pour le chant ? Sans doute, car c’est dans les bras de sa mère qu’il assiste aux répétitions de la troupe Louise Désir et qu’il va découvrir tout naturellement dès son plus jeune âge les grands airs de l’opérette et du répertoire lyrique.
Nous habitions rue Emile Jamais (au numéro 246, aujourd’hui), juste à côté de la salle de l’Alcazar. Ma mère et la propriétaire des lieux, Valentine Valentin, assistaient souvent aux répétitions de la troupe Désir. Et moi, tranquille dans les bras de ma mère, sans bouger, j’écoutais. J’écoutais le piano, j’écoutais le chant,… j’écoutais.
(suite…)
20.8.XVI.
CARNETS DE ROUTE…
Sanlucar de Barrameda
« MADE IN SPAIN »
Enfant, un de mes jeux favoris consistait à décoller l’étiquette « Made in Spain » des oranges que ma mère achetait aux halles.
Ces étiquettes (une mascotte bodybuldée qui montrait ses muscles sur fond bleu outremer, qui sera reprise comme logo du Mundial 82), j’adorais les coller sur le frigo de la cuisine, ce qui agaçait singulièrement la femme de ménage qui trouvait là le parfait prétexte pour augmenter le nombre de ses heures supplémentaires. Il faut dire que je lui donnais du boulot, à Olga, au point que le décollage minutieux des étiquettes « Made in Spain » sur la laque immaculée du fridge américain lui faisait rejeter tout ce qui appartenait à l’univers ibérique, corrida incluida.
J’ai vécu toute mon adolescence avec l’image d’une Espagne débridée, libérée dans ses gestes et dans ses mœurs, une Espagne instinctive et excessive, sorte d’Eldorado des possibles, prisme des mes rêves et catalyseur de mes ambitions.
En clôture de la fête votive, la course camarguaise du Trophée des As, finale du Trophée Camargue Médical, a tenu ses promesses, particulièrement en deuxième partie avec l’excellente prestation de Scipion de la manade Saumade.
A l’issue de la course, il a été procédé à la traditionnelle remise des prix en présence des groupes folkloriques, Pantaï de Camargues, les Cabidoules du Cailar et de la peña La Gardonenque.
Trophée Camargue médical
Meilleur taureau de la saison : Milhaudois de Lagarde
Meilleur taureau de la finale : Scipion de Saumade
Meilleur raseteur et meilleur animateur : Ilias Benafitou
L’abrivado toujours aussi suivie, la bandido de 30 taureaux et l’embrasement des arènes ont également clôturé en beauté la fête votive 2016.
Tout au long de la fête, les animations en soirée n’ont pas manqué. Surtout en fin de semaine avec l’ouverture des bodegas. Spectacles taurins dans les arènes ou dans les rues, animations musicales au bar des Halles ou à la Bodeg’Handisport, flamenco et sévillanes dans les bodegas El Campo et Manzanarès, apéritifs musicaux et bals devant la buvette des arènes sans oublier les multiples attractions pour les petits et les grands sur le champ de foire.
Jean-Pierre Trouillas en immersion dans l’environnement de la fête nous en fait découvrir l’ambiance chaleureuse et conviviale.
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La fête est finie. Les organisateurs et les élus peuvent pousser un ouf de soulagement : tout s’est bien passé ; Certains exprimeront peut-être un « oh, quel dommage que ça se termine ! », mais tous les participants seront d’accord pour aspirer à un repos bien mérité.
Vauvert Plus et Jean-Pierre Trouillas vous invitent à découvrir les dernières images de la fête avant de s’accorder une petite pause salvatrice, le temps de recharger les batteries.
Abrivado du samedi 20 août
Le mercredi et le samedi afin de permettre l’organisation du marché, l’abrivado doit emprunter la rue Fernand Granon.
L’abrivado à l’ancienne constitue un des temps forts de la fête votive. Hommes, femmes, enfants, jeunes, adultes… tout le monde joue le jeu et participe à cette tradition festive qui renoue avec les déjeuners aux prés d’antan.
Jean-Pierre Trouillas promène son objectif sur le parcours de l’abrivado et nous fait partager ces instants de joie, d’humour et de bonne humeur.
Il est aux manettes de la buvette des arènes depuis huit ans. Sa gentillesse, sa disponibilité, son savoir-faire, apportent un plus indéniable dans le bon déroulement de la fête votive. Cette année, dans le contexte particulier de l'état d'urgence, sa pratique innée du "vivre ensemble" rassure, apaise les tensions et permet de garder l'esprit festif. Si on met les gens à l'aise, ça se passe bien.…
Abrivado du jeudi 18 août
Les taureaux forcent le passage au Jeu de Ballon et font la course en tête jusqu’aux arènes. C’est super !
Avec Vauvert Plus et Jean-Pierre Trouillas, découvrez les images des temps forts de cette journée.
Avec Vauvert Plus et Jean-Pierre Trouillas, revivez l’abrivado et la course de ligue du mercredi 17 août.
L’abrivado du 17 août des prés des Demoiselles aux arènes Jean-Brunel
Dix kilomètres de bonheur où toutes les générations se côtoient pour finalement partir dans le même sens, talonnées de près par les cavaliers.
De la joie, des frissons…. l’esprit de la bouvine !