Dans la continuité des “nuits du jazz”, la Mairie de Vauvert a confié depuis cinq ans à l’association Jazz à Junas l’organisation du Festival Jazz à Vauvert. Cela fera 16 ans que des artistes prestigieux se produisent dans les arènes et attirent un large public.
Ce week-end des 5 et 6 juillet n’a pas dérogé à la règle et a offert son lot de bonnes surprises.
Tou a commencé vendredi 5 juillet à 18h00 au Temple de L’Oratoire avec Three Days Of Forest. Inspiré de la lecture d’autrices afroaméricaines comme Rita Dove et Gwendolyn Brooks, figures essentielles d’une poésie protestataire, ce trio a revisité ces poèmes sous une forme de « protest song» électrique, et créé un folklore imaginaire, onirique et halluciné.
Puis la soirée aux Arènes Jean Brunel de Vauvert, même si elle n’a pas attiré un large public, a était d’une grande qualité avec en 1ère partie Sylvain Rifflet, l’architecte d’une musique innovante où la modernité de son jazz jongle avec le minimalisme new-yorkais. Avec des influences de Tom Waits, Radiohead, Steve Reich, Terry Riley, Moondog… Ce fut un moment rare à vivre en Live.
Manu Katche a ensuite présenté “The Scope” , son nouvel album qui fait la synthèse de ses influences pop et soul.
Un Manu Katché, capable de brasser toutes les influences et de s’adapter à tous les styles.
Ébahit par le mouvement de ses baguettes, le public a assisté à un récital tout en finesse. Sa sensibilité transperce et impressionne, il ne fait qu’un avec sa batterie.
Puis Samedi 6 juillet, après la désormais attendue Balade Jazz et Nature au centre du Scamndre, c’est Vincent Peirani qui a assuré la 1ère partie dans des arènes que le public avait retrouvé largement.
Le trentenaire aux pieds nus s’est a repousser les limites, du classique au jazz, en passant par la pop ou les musiques traditionnelles et conquis les spectateurs !
Enfin le pianiste Chucho Valdés , monstre sacré de la musique cubaine, a poursuivit avec l’aventure Jazz Batá et le riche héritage des rythmes afrocubains.
Quatrième concert aux arène et c’est l’excellence qui s’impose. La maîtrise du piano est parfaite. Chucho Valdés, surnommé à juste titre le Mozart cubain, a emmené le public jusqu’à Cuba.
Une grande modernité qui illustre la volonté de ses recherches musicales, sa créativité et sa sensibilité.