Initiée par la communauté de communes de Petite Camargue, la journée du samedi 3 juin permettra d’aller à la rencontre des plaisanciers, prestataires, restaurateurs, agents du port et du service tourisme de la CCPC.
Les artistes seront exposés à la capitainerie jusqu’au 14 juin. Le peintre et sculpteur Max Dejardin qui a son atelier dans l’ancien temple du hameau, la photographe Kalian Lo qui réside sur une des péniches du port, et le peintre vauverdois Jean-Claude Massol.
Max a choisi de présenter ses sculptures. L’artiste suit son inspiration et les images qui s’expriment dans sa tête, les formes gravées dans sa mémoire. Il n’a plus besoin de modèle comme pour les chevaux et taureaux qu’il connaît par cœur. Aux Beaux-Arts, la rencontre avec un professeur de sculpture a changé sa vision de l’art. « J’ai été séduit par le fait de pouvoir tourner autour de l’œuvre, l’observer sous tous les angles. » Ces sculptures sont épurées, souvent équines, des plaques et des fils de cuivre, des fers tordus, parfois en bois, un matériau plus tendre qu’il affectionne aussi, qui lui permet de jouer avec le relief. Max ne garde que l’essentiel, ce qui dans une forme permet de garder l’équilibre entre les pieds sur terre et la tête dans les étoiles.
« D’or et de lumière » est le titre de la série de photographies démarrée en 2019 par Kalian Lo. Elle saisissait auparavant des maisons ou des lieux abandonnés. Aujourd’hui ce sont les chevaux de Franquevaux qui la fascinent après avoir eu un coup de cœur pour le lieu magique au bord des marais. « Les chevaux sont souvent photographiés. J’essaie de les prendre différemment en fonction de la lumière, du temps. J’adore la brume par exemple. » A la guinguette, elle a la chance de les côtoyer dans leur univers, en liberté. Ses photographies sont un hommage à la beauté de l’animal et à son côté sauvage. Poétiques, elles offrent un autre regard sur la Camargue, des impressions que les autochtones oublient parfois. « Les robes des chevaux Camargue changent, passant du noir au blanc, c’est magnifique ! »
Jean-Claude Massol navigue dans l’univers de l’art depuis sa naissance, « avant même de savoir marcher » dit-il, « mon parrain est belge et dessinait. J’ai eu la chance d’avoir ces gens autour de moi qui peignaient, sculptaient et m’émerveillaient. Ils m’emmenaient partout avec eux et j’observais. J’en ai appris beaucoup, plus que dans des cours académiques. A Bruxelles, je me souviens encore des expositions. » Enseignant à Vauvert, il a donné l’envie à de nombreux élèves comme Max Dejardin qui se souvient encore. « On faisait des BD. Il nous a donné vraiment le goût pour la création. » A la retraite, Jean-Claude a pu faire les choses en grand. Ses toiles aujourd’hui sont impressionnantes et des grands formats constitués de plaques découpées et recomposées comme des mosaïques. Si on lui demande où est son atelier, il répond « mon atelier, il est partout ! »
Journée du 3 juin au port de Gallician
Vide cale au quai
Concours de décoration de bateaux
Balades barques électriques
Location vélos
Point d’accueil et information
Atelier sur la transition énergétique et sensibilisation aux éco gestes (9-12h)
Conférence (11h)
Découverte naturaliste à vélo (10h)
Sophrobalade (10h30 et 16h)
Balade yoga (10h)
Sieste électronique (14h)
Concours de pétanque (14h)
Concert jazz/électro 16h30 et pop/folk 17h15
Restauration Café du Pont et petite restauration sur place