You are currently viewing Des mots et des images autour des traditions

Notre culture taurine tient une bonne place dans le journal Voir Plus. Certains nous le reprocherons peut-être…. et pourtant…

Peu de familles viennent s’installer dans notre région par « obligation » ; Nombre sont ceux qui « tombent littéralement amoureux » de nos paysages un peu sauvages, largement ouverts vers l’horizon, parfois brûlés par le soleil, proches de la mer.

Beaucoup arpentent ces prairies naturelles qui nourrissent des bêtes noires et des bêtes blanches, à demi-sauvages, présentes par tous temps et en toutes saisons.

D’autres recherchent des oiseaux endémiques ou autres migrateurs faisant une pose sur notre territoire car ils y trouvent un biotope préservé.

Et d’autres encore traquent les orchidées sauvages qui poussent près des jonchaies.

Parmi ces « amoureux », promeneurs, habitants, touristes, photographes, certains s’insurgent contre les tauromachies au point de vouloir les faire disparaître, sans comprendre qu’avec les traditions, ce sont des paysages et des espèces animales et végétales qui disparaitront dans le même temps.

Le taureau et le cheval Camargue ne sont élevés que pour les traditions et ils sont les maillons indispensables au maintien de notre faune et de notre flore, si particulières.

Comme le dit Jean-Pierre Trouillas : « Ces races rustiques sont un réservoir de biodiversité. Les voir disparaître avec la disparition des jeux taurins auxquels ils sont destinés, serait très dommageable »… c’est bien le moins que l’on puisse dire et répéter sans relâche.

Si vendredi soir, Jean-Pierre Trouillas et Eric Dumont de la société « Amis de Toros » prêchaient à des convaincus, notre rôle, dans le journal Voir Plus, et de faire circuler ce discours, encore et encore.

L’image parfois négative que peut véhiculer une partie de la population excédée par quelques comportements inadaptés, influencée par une association un peu trop extrémiste, ou agacée par l’omniprésence des manifestations taurines, ne doit pas faire écran à l’intelligence, à la culture, au talent, au savoir et à la passion des acteurs et des passeurs de tradition.

Ce soir-là, au Scamandre, auteurs, poètes et peintres, dédicaçaient leurs œuvres, parmi lesquels Olivier Pince, nouveau membre sociétaire de la prestigieuse Société des Poètes Français, dont les fondateurs ne sont autres que José-Maria de Hérédia, Sully Prudhomme et Léon Dierx, tous trois membres de l’Académie Française.

C’est avec ses mots que cet article se termine :

« Il m’est venu, un soir d’automne, un désir irrépressible
Qui m’a permis d’élaborer des vers ayant pour cibles
Les travers de nos sociétés fragiles en grande mutation,
Touchées en son sein par le terrible virus de la déraison. »

Il est grand temps de revenir à la raison et de laisser liés tous les maillons de la chaine.

Elisabeth Roux

Originaire de Beauvoisin, passionnée de musique, d’écriture, de lecture et de culture, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai rejoint l’aventure collective de Voir Plus pour amener ma pierre à l’édifice et soutenir la culture de mon village et de cette Petite Camargue que j’aime tant, dans toute sa diversité et sa richesse.
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