Depuis une dizaine d’années, Valérie Delebecque, artiste autodidacte sous le pseudonyme Valerie D’Artsphotos créée des œuvres photographiques originales et personnelles.
Originaire de la Nièvre, elle vit à Montpellier depuis 2004.
Sa passion pour l’image l’a conduite à exposer à plusieurs reprises : à Montpellier, à Palavas, à Pérols, puis à la Maison du Grand Site de France « La Marette » au printemps 2025, et maintenant à la Réserve naturelle du Scamandre du 11 octobre 2025 au 9 janvier 2026. Ses photos ont également été publiées dans divers magazines et ouvrages de la Fédération Photographique de France, dont France Photographie et Le Florilège, qui regroupe les meilleures images de l’année.



Présentez-nous votre exposition dont le vernissage a eu lieu samedi dernier à l’occasion de la journée des Goûts et des Couleurs du Scamandre.
Mon exposition « Entre ciel et Terre, harmonie sauvage et éphémère » est une invitation à contempler la beauté fragile et changeante du monde naturel. Guidée par la lumière, les couleurs et les silences de la nature, je capture ces instants où le ciel, l’eau et la terre se fondent dans une même émotion. Chaque lever ou coucher du soleil, chaque reflet ou battement d’ailes devient un moment suspendu, éphémère et précieux. À travers mes photographies, j’explore la patience, l’écoute et l’émerveillement face à la vie sauvage. Les oiseaux, compagnons de mes errances, incarnent cette liberté et cette harmonie que j’essaie de préserver et de partager.
Quand et comment êtes-vous venue à la photographie ?
La photographie m’accompagne depuis mon enfance. Mon grand-père, photographe passionné, me faisait souvent découvrir ses diaporamas de voyages, et c’est sans doute lui qui m’a transmis le goût de l’image. Mon premier Kodak, offert pour ma communion, a marqué mes débuts. Longtemps, la vie m’a tenue éloignée de cet univers. Après des années à photographier pour le plaisir, j’ai décidé en 2015, encouragée par mon entourage, d’apprendre la technique en autodidacte et de m’y consacrer pleinement.
Qu’est-ce que ça vous apporte en terme de créativité ?
Photographier, pour moi, c’est bien plus qu’appuyer sur un déclencheur : c’est une manière d’écouter, d’observer et de me relier à la nature. Elle m’enseigne la patience, la sérénité et l’émerveillement. Chaque sortie sur le terrain est une parenthèse, un moment où le temps s’arrête et où je retrouve l’essentiel — la beauté fragile du monde vivant.
Vos prochains projets et et quelles sont vos envies, vos souhaits ?
Il y a un projet en cours de préparation pour 2026, c’est refaire une exposition « 10 ans plus tard » dans le même lieu que la première faite en 2016 (en tant que débutante) à Montpellier. Le thème n’est pas encore tout à fait défini. Et de continuer à partager ma passion dans d’autres lieux, sites naturels de la région etc. Sinon, pour mes souhaits, ce serait de pouvoir voyager pour découvrir d’autres régions, d’autres espèces. Par exemple, un voyage ornitho-photographique comme la Bretagne (pour les Macareux) ou un lieu de migration des canards et limicoles … Je suis patiente.




