Ce mardi, les vauverdois ont été nombreux à participer à la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918 qui a mis fin à la première guerre mondiale.
Parti de l’hôtel de ville, un long défilé s’est rendu au monument aux morts, square Fernand Frès, pour un moment d’émotion avec l’énoncé des 150 poilus tombés au combat par le maire Jean Denat.
Et ce dernier de rappeler la nécessité de poursuivre le devoir de mémoire.
Se souvenir, c’est résister. C’est refuser que le sacrifice devienne abstrait. C’est dire à ces hommes et à ces femmes : « Vous n’êtes pas morts pour rien. Vous vivez encore dans notre mémoire. »
Vauvert, c’était quelques 4 000 habitants à cette époque. Notre commune allait voir disparaître 150 de ses enfants, et des familles entières décimées.
Chaque nom inscrit ici est une promesse. Une promesse de mémoire. Une promesse de vigilance. Une promesse de paix.
Gerbes de fleurs déposées par les élus, député, conseiller départemental, conseillère régionale, maire et municipalité, hommages et témoignages des écoliers et des collégiens de la classe de citoyenneté, vibrante Marseillaise, interprétée par l’orchestre de l’école intercommunale de musique de Petite Camargue, ont ponctué cette cérémonie marquée par la présence des associations d’anciens combattants, de leurs porte-drapeaux, des sapeurs-pompiers de Vauvert et de la préparation militaire marine de Nîmes.







