You are currently viewing L’addiction aux écrans : un fléau pour les jeunes générations
Docteur Lise Barthélémy, pédopsychiatre

Des enfants qui ne dorment plus, qui ne rêvent plus, qui ne mangent plus sans écran, c’est un des terribles constats qui constituait le thème de la conférence organisée par Atout Philo le 13 novembre dernier à l’auditorium du collège de Vauvert.

Lise Barthélemy, pédopsychiatre de Montpellier, intervenante de l’association COSE (Collectif surexposition écrans) a bien décrit les risques liés à la surexposition aux écrans des enfants dès le plus jeune âge. Elle a fait le point sur la sensibilisation nécessaire des parents, le rôle des pouvoirs publics, les projets de lois.

Dès le plus jeune âge, téléphones, tablettes et jeux vidéo captivent l’attention des enfants et des adolescents. Les écrans sont omniprésents : à la maison, à l’école, dans les transports. Les réseaux sociaux, conçus pour maximiser le temps passé en ligne, exploitent la vulnérabilité psychologique des jeunes, favorisant l’isolement, le manque de sommeil, voire des troubles de l’attention ou de l’anxiété.

Publics touchés et responsabilités

Tous les jeunes sont concernés, mais les plus vulnérables sont souvent ceux en quête d’identité ou de reconnaissance sociale. Les parents, parfois dépassés par la rapidité des évolutions technologiques, peinent à fixer des limites claires. Les plateformes, quant à elles, minimisent leur responsabilité, malgré des algorithmes conçus pour rendre dépendants.

Solutions et projets de loi

Pour limiter les risques, plusieurs pistes existent : éducation aux médias dès l’école primaire, contrôle parental renforcé, temps d’écran régulé, et promotion d’activités sans écran. En France, des projets de loi visent à interdire les smartphones dans les écoles, à encadrer l’accès aux réseaux sociaux pour les mineurs, ou à renforcer la transparence des algorithmes.

L’addiction aux écrans est un défi de société. Il ne s’agit pas de diaboliser la technologie, mais d’en maîtriser l’usage. Parents, éducateurs et pouvoirs publics doivent agir ensemble pour protéger les jeunes générations et leur offrir un équilibre entre monde virtuel et réalité.

Guy Roca

Avec quelques amis intéressés par l'écriture, la photo, la vidéo, les nouvelles technologies de la communication, nous avons créé Vauvert Plus en novembre 2010. Avec la même passion, la même ardeur, la même ambition, je participe aujourd’hui à la belle aventure de VOIR PLUS, le journal numérique de la vie locale et des associations, de l’actualité culturelle et sportive en Petite Camargue.
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