Lunel
Dimanche 2 novembre 2014
Arènes quasiment pleines pour cette finale du Pescalune qui se révélera un peu décevante.
La grande satisfaction viendra de Garlan qui efface son faux pas Nîmois, fait honneur à son titre et remporte celui de la journée.
Ratis, meilleur taureau de la saison, ne réitèrera pas sa dernière sortie ici dans ces arènes. Les autres n’ont pas apporté grand-chose à la course.
Côté raseteurs, Allouani ne rate pas sa sortie de saison, Katif enflamme le public, Belgourari, en dessous, Martin, Favier et Aliaga (les gauchers) ont fait un sans-faute, Chekade, toujours aussi imprévisible, Ilias Benafitou, un peu effacé et Auzolle, égal à lui-même.
Marcia (Fabre-Mailhan)
Un vrai premier, difficile notamment avec son coup de tête et sa sélection, mais il se déplace bien.
De belles répliques bien menées jusqu’aux planches où il se soulève à maintes reprises. Son énorme vaillance sera mise à l’épreuve et les dernières minutes seront difficiles pour lui. Il résiste douze minutes, mais il était temps que la ficelle parte.
Baryton (Lautier)
Une belle vaillance, sans refus, mais ses actions s’arrêtent à un mètre de la barrière. Quelques belles accélérations pour sept minutes de course.
Mignon (Cuillé)
Sérieux dans son placement et ses déplacements, de belles actions appuyées mais ce n’est pas du « grand » Mignon. Il résiste douze minutes et déçoit un peu.
Garlan (Les Baumelles)
Après son faux-pas de Nîmes, cette sortie était importante car un autre faux-pas et à son âge on aurait pu craindre une fin de carrière. Eh bien Garlan a retrouvé ses sensations en nous distillant des anticipations comme seul il sait les faire. Sur les gauchers quasi systématiquement et sur Katif, à droite, on retrouvera Le Garlan, le triple bioù d’Or, celui qui n’en finit pas de durer. Une saison (et une carrière) exceptionnelle qu’on ne peut que saluer et respecter. Il rentre une ficelle à 1 000 €.
Sylverado (Saint-Gabriel)
Un peu balloté aux rubans, il se reprend bien aux ficelles mais en alternant de bons et de moins bons passages. Cependant, ses anticipations font merveille, douze bonnes minutes.
Scipion (Saumade)
Il a la pêche et la vaillance, aussi ça va aller vite durant huit minutes où il se bat comme un lion. Par contre, les trois dernières seront plus difficiles. Exténué, il renonce.
Ratis (Raynaud)
Quinze jours après la finale à Nîmes, c’était peut-être un peu juste car Ratis ne sait pas s’économiser.
Aussi, il est apparu un peu émoussé, s’est encore fait mal à la bouche mais nous a régalés sur le trio de gauchers. Lui aussi aura une fin de course difficile, il garde une ficelle.