Les Saintes-Maries-de-la-Mer
Samedi 17 août
Arènes combles, normal au vu de l’affiche proposée, le spectacle lui s’avérera de qualité.
Pourtant, nous restons un peu sur notre faim ! Oh certes, la prestation de Ratis fût un grand moment, mais !!! Les Raynaud peuvent remercier Hadrien Poujol car il fût le complice sur mesure pour Ratis, et c’est grâce à lui que le cocardier du Grand Radeau a redoré son image un peu ternie lors de sa sortie de Beaucaire. Pour les autres, il y aura Scipion dont les anticipations créèrent le danger, et puis Jupiter prometteur mais un peu vert encore.
Les hommes, eux, ont rempli leur contrat car ils n’étaient que huit, Four, Poujol, Errik, Ouffe et Martin à gauche, Allouani, Auzolle et Ayme à droite, plus cinq tourneurs.
Hadrien Poujol sera l’homme du jour et pourtant ce fût Four qui obtint le prix du trophée taurin…
Ratis, maître sur ses terres s’attribue le trophée des Impériaux.
A la capelado, Gérard Barbeyrac au palmarès grandiose, fût honoré.
Titien (Blatière-Bessac)
Il ne fera « que » 6 minutes, mais elles furent belles ! Moins réservé qu’à son habitude, il ne refusera rien et viendra finir à plusieurs reprises.
Embrun (Nicollin)
Quelques hésitations, à la limite du refus, mais aussi et surtout de belles poursuites avec cornes au fil des planches. Neuf bonnes minutes.
Gastaboï (Guillerme)
Il est franc, généreux et barricadier. Présidence et raseteurs le ménageront pour qu’il dure, mais 10 minutes suffiront, certes agréables…
Horacio (Cuillé)
Il se place devant le toril et commencera alors une partie de poker menteur. J’y vais, je n’y vais pas ! Quand il y va, l’anticipation lui donne l’avantage et sa puissance fait le reste. Ce sera alors de belles poursuites, surtout sur les gauchers. Il rentre une ficelle.
Scipion (Saumade)
Lui aussi préférera les gauchers sur qui il va réaliser des anticipations monumentales. Four, Poujol, Ouffe se feront enfermer et arriveront juste à la barrière. Ajoutons sa tenue exemplaire et une ficelle qui rentre.
Ratis (Raynaud)
Après sa sortie en demie teinte de Beaucaire, Ratis devait se reprendre pour ne pas laisser la main. Avec la complicité d’H. Poujol, se sera chose faite au terme d’un très bon quart d’heure ne cédant aucune de ses ficelles. Si à droite, on l’a senti peu concerné, à gauche ce fut brillant et en particulier avec Poujol qui va lui offrir des rasets comme seul il sait les faire, des actions de grande classe de la part de ces deux phénomènes.
Jupiter (Laurent)
Attention, les Laurent sont de retour ! Certes, encore un peu vert, emporté par ce sang qui bout dans ses veines, mais les qualités sont là, à fleur de peau et devraient s’exprimer rapidement. De gros engagements, pour onze minutes hors points.
Emile Grande