Pour la dernière réunion de l’année, les Avocats du Diable avaient convié leurs amis à une soirée placée sous le signe des « brèves de comptoir ». Loin de nous entraîner dans son antre, le Diable nous a emmené à Beauvoisin dans une magnifique maison d’hôte, La Habanera, où la chaleur de l’accueil n’était pas due aux flammes de l’enfer mais à la sympathie des maîtres de maison : Mireille et Michel.
Soirée conviviale destinée à la lecture de brèves de comptoir qui étaient récoltées par ci par là. Dans le plus pur esprit de nos cancres d’antan qui avaient une production de perles assez remarquable. C’est avec humour que les quatre complices ci-dessous nous ont livré quelques unes de ces réflexions.
Nous nous permettons de vous livrer quelques exemples de brèves :
Avec les écrans plats, les chats ne dorment plus sur la télé. Logique.
S’il n’y avait pas la langue de Molière… on parlerait la langue de quoi… ? C’est vrai ça.
L’infraction fut constatée par la police deux jours avant qu’elle n’ait lieu. Ça s’appelle l’efficacité.
C’était pas si con de mettre les jouets dans les paquets de lessive, au moins les gamins ne se salissaient pas en jouant. Fallait continuer…
Un jour, j’irai vivre en théorie….parce qu’en théorie… tout se passe bien. A bientôt …
Sur la lune, c’est quoi… ? De la terre ? Demande à Buzz Aldrin.
Et la dernière, soufflée par Satan… c’est l’analyse des statistiques de la sécurité routière par quelque diablotin :
Il parait qu’il y a 15% de tués sur la route à cause de l’alcool… ça fait donc 85 % de morts qui boivent que de la flotte…
Comme, paraît-il, en France tout finit par des chansons, une mention spéciale à Peggy qui nous a révélé ses talents de chanteuse qu’elle nous avait bien dissimulés.
Petit rappel : pour ceux qui se sentent l’âme d’un nouvelliste, vous avez jusqu’au 31 janvier pour envoyer votre manuscrit afin de concourir au prix Hemingway 2014.
Edmond Lanfranchi