La révocation de l’Edit de Nantes entraîne dans différentes régions, particulièrement dans les Cévennes, une résistance acharnée de la part des Protestants. Le 24 juillet 1702, ils se révoltent. Gédéon Laporte, Abraham Mazel et d’autres luttent contre les troupes du Roi, commandées par le capitaine Poul. A la suite de batailles et d’embuscades, les protestants seront exterminés.
René Allio traite, une fois encore, un sujet politique en mettant en lumière la lutte contre l’injustice et pour la liberté – religieuse, dans ce cas.
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Le sermon d’Abraham Mazel
C’est une page d’histoire de France et particulièrement de notre région, que nul ne peut ignorer. Si le film n’a pas la prétention d’embrasser en détail toute la guerre des camisards, il reflète parfaitement l’esprit des paysans cévenols. Esprit de justice et de révolte contre cette église omnipotente qui, outre les persécutions, étranglait les paysans à coup d’impôts.
L’abbé du Chayla, le curé du Pont de Montvert, expert en tortures fut tué en s’enfuyant, après avoir refusé de libérer des prisonniers. Ce fut le point de départ de cette guerre.
Lutte inégale contre les armées royales, qui forçat les insurgés à trouver des astuces et manœuvres pour déjouer l’ennemi.
Cet esprit de Résistance, nous le retrouverons au cours des siècles et notamment pendant la dernière guerre. Une visite au Musée de Désert complètera cette petite leçon d’histoire.
Film à ne pas manquer et pendant que vous irez le voir, vous pouvez laisser vos enfants dans les autres salles, se régaler de la riche programmation du Sémaphore junior.
Edmond Lanfranchi
