Avant la guerre de Sécession, un jeune Noir, Chiwetel Ejiofor (Salomon Northup dans le film) vit heureux à New York avec sa famille. Un jour, il est drogué et enlevé. Il se retrouve dans un bateau allant vers la Nouvelle-Orléans. Il est vendu comme esclave à un propriétaire terrien pour travailler dans les champs de coton. Ce premier «maître» plutôt bienveillant avec lui, le revend à un autre propriétaire particulièrement violent Michael Fassbender (Edwin Epps dans le film.) Ce dernier est affublé d’une femme (Sarah Polson) genre mégère jalouse plutôt sadique.
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Bien des livres ou des films ont traité de l’esclavage en Amérique, mais ce qui est moins connu c’est ce fait –réel – raconté dans le film. Des noirs, qui se croyaient des hommes libres, ont étés enlevés par des truands faisant commerce d’êtres humains. Steve McQueen a tiré son film d’un livre-recueil des souvenirs de Salomon Northup.
Avec une mise en scène rigoureuse et des images saisissantes, le réalisateur ne nous ménage pas dans les scènes de cruauté.
La pendaison du héros, avec les pieds qui effleurent le sol juste assez pour ne pas s’étouffer, nous donne un plan séquence palpitant. Cruel réalisme sous l’œil d’une mégère sadique lors de la flagellation de la jeune noire dont elle est jalouse. Cruel réalisme de tout ce film qui nous rend, ni plus ni moins, qu’un compte sinistre de la condition de vie et de mort des esclaves.
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Très belle réalisation, magnifique interprétation de Chiwetel Ejiofor, tour à tour esclave résigné et rebelle.
Michael Fassbender en « maître Epps » brutal, ivrogne, caractériel, enfin tout pour plaire… ! On a même une brève apparition de Brad Pitt en gentil – monsieur – anti- esclavagiste.
Allez-y, c’est le film à voir.
Pour ceux qui s’intéressent à la presse, aux paparazzis et autres chasseurs de scoops, Billy Wilder nous propose cette comédie où Walter Burns, Rédacteur en chef d’un journal, est en colère contre Hildy Johnson, son meilleur journaliste, qui, absent, risque de lui faire manquer l’exécution d’un dangereux assassin.
Edmond Lanfranchi