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Première partie : Pierre Valette, le self made man bâtisseur
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Deuxième partie : Les sports et la vie associative

Malgré des activités prenantes à la tête de son entreprise, Pierre Valette a toujours su trouver un peu de temps libre pour s’adonner à ses sports favoris et s’impliquer dans la vie associative.

Le football et les boules étaient les seuls sports pratiqués à Vauvert dans les années 50, lorsque vous vous y êtes installé.

Effectivement. Et, les équipements sportifs se limitaient au stade et au boulodrome. Ce qui en faisait les lieux de rendez-vous dominicaux prisés des vauverdois.

C’est donc tout naturellement que je me suis tourné vers les boules et le jeu provençal. J’en garde de très bons souvenirs.

J’ai débuté en 1960 avec André Jonquet et son père, Clovis, au Grand Prix du Midi Libre à Nîmes. Nous y allions juste pour participer et passer la journée. Mais après trois jours de compétition, nous étions toujours en piste. Alors que nous avions gagné en 8ème  de finale, nous avons préféré arrêter car monsieur Jonquet père, accusant la fatigue compte tenu de son âge, ne pouvait plus jouer.

Par la suite, vous n’avez plus lâché les boules.

Encouragé par cette première réussite sur la terre battue, j’ai continué de jouer et au fil du temps me suis forgé un petit palmarès.

Ainsi, je me suis qualifié trois fois au championnat de France. En 1964, à Nîmes, avec Gilbert Thérond et Gérard Bergeron, en 1967, à Nice avec Gaby Reynaud et Vialis, et en 1977, à Digne avec Maurice Vallès et Henri Redon.

J’ai gagné six fois le Grand Prix de la Ville de Vauvert avec mon ami Didier Bertrand ; ce qui m’a permis de jouer avec tous les champions du provençal : Signal, Ferrer, Chopard, Vailland.., et gagner quelques concours régionaux.

 

On ne vous voit plus souvent sur les terrains de boules.

Actuellement, je ne peux plus trop jouer à cause d’une sciatique et j’avoue que cela me manque, car, au provençal, il y a une amitié que l’on ne retrouve pas dans tous les sports.

Avez-vous goûté à d’autres disciplines sportives ?

J’ai aussi joué au golf, un sport que m’a fait découvrir un ami vauverdois, Germain Gallière, qui habitait Montpellier. Je me suis adonné à cette discipline pendant dix ans. C’est un sport un peu onéreux  mais qui est magique pour peu qu’on dispose de temps libre et de bons amis pour partager cette passion.

J’ai pratiqué la chasse – inévitablement – et le ball-trap où j’ai gagné également quelques concours. Problème : ces activités m’ont laissé des « oreilles d’artilleurs ». Depuis, je conseille aux tireurs de se protéger les oreilles avec un casque.

Et maintenant ?

L’été, je fais un peu de pêche à la dorade au Grau-du-Roi où je partage de bons moments avec mes enfants et ma femme qui apprécie beaucoup la station balnéaire gardoise.

Votre intérêt pour le jeu provençal vous a conduit à prendre des responsabilités dans la société de boules locale.

En 1964, j’ai accepté de prendre la présidence de l’EBJC (Entente Boule Joyeuse Cristal). Pour une seule année toutefois, car j’ai dû abandonner pour des raisons familiales.

Plus tard, c’est le Football Club Vauverdois qui vous a sollicité.

En 1985, le club du FCV cherche impérativement un président ; un poste que j’avais refusé plusieurs fois ne pensant pas avoir les qualités requises pour gérer une structure de cette importance : plus gros club amateur du Languedoc par le nombre de licences (400), l’équipe fanion en DHE, toutes les équipes premières de jeunes en Ligue ; Au total, 21 équipes en comptant les débutants. J’ai accepté sachant m’appuyer sur un groupe de dirigeants de qualité. Par ailleurs, ma femme qui accompagnait déjà notre dernier fils qui jouait dans les équipes de jeunes s’est également investie dans les tournois très importants pour la vie du club.

En 1991, pour des raisons de santé j’ai dû démissionner.

Puis vous revenez…

En 1994, le club ayant des problèmes de gestion, je reviens aux commandes. Le temps de remettre de l’ordre dans les finances, et tout repart.

En 1996, les comptes sont positifs ; je juge opportun de formuler quelques revendications. Mon caractère entier me pousse à mettre ma démission dans la balance. Mauvais calcul qui se conclut par un lapidaire « Merci Pierre ».

Vous en avez conçu un peu d’amertume.

Pas le moins du monde. Nous avons passé au FCV, ma femme et moi, dix années enrichissantes dans tous les domaines, amitié, convivialité. Nous avons rencontré des dirigeants formidables. Avoir connu la vie de Vauvert à l’époque où le club était un élément central de l’animation du village, cela n’a pas de prix.

Durant ces dix années, nous n’avons pas fait de coups d’éclats mais nous nous sommes maintenus dans nos classements et avons donné du club une belle image de dynamisme et de vitalité. Par exemple, en 1988, suite aux inondations de la ville de Nîmes, la direction du club a décidé de faire un geste de solidarité. Nous avons fait don de la recette d’un match de championnat aux sinistrés. Nous recevions Uzès, soit 398 entrées payantes plus les invitations.

Les moments forts du club : Tournoi en salle la semaine de Noël au Jour de l’An, tournoi des jeunes « René Girard » avec les équipes de Bordeaux, Montpellier, Nîmes ou Alès.

Je garde de très bons souvenirs et des moments inoubliables. Merci à la vie associative vécue de cette façon.

 

Guy Roca

Avec quelques amis intéressés par l'écriture, la photo, la vidéo, les nouvelles technologies de la communication, nous avons créé Vauvert Plus en novembre 2010. Avec la même passion, la même ardeur, la même ambition, je participe aujourd’hui à la belle aventure de VOIR PLUS, le journal numérique de la vie locale et des associations, de l’actualité culturelle et sportive en Petite Camargue.
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