Vendargues
Dimanche 27 avril 2014
Cinquième journée du trophée « la main d’or » avec une affiche modeste mais dont le résultat fut au-delà de toute attente.
En blanc, ils sont dix, dont quatre tourneurs, et Allouani, Katif, I. Benafitou à droite, Aliaga, Allam et Rassir à gauche. Leur comportement et le travail de ces hommes fut un régal, et venant de moi, c’est dire si ce fut bon.
Avec application, bourre parfois, mais toujours ce respect du taureau qui manque tant dans nos pistes. Et Sabri l’ancien donna l’exemple.
Messieurs BRAVO, on en redemande.
Avec de tels atouts, les noirs ne pouvaient qu’être à la hauteur et ils le furent. Certes, les deux derniers avec un immense brio, mais tous ont apporté ce qu’il fallait pour que la mayonnaise prenne et que le public sorte enchanté.
Mérou (Saumade)
Flegmatique, parfois même indifférent mais toujours près des planches et sachant relever sa prestation par de jolies finitions. Il sera un bon premier qui résistera 12 minutes.
Canio (Blatière-Bessac)
Lui sera plus compliqué car s’il garde aussi les planches, après deux minutes intenses aux rubans, il va mettre un peu de retenue. Ne venant pas systématiquement, mais acceptant tout de même de belles et intenses séries, il étalera la méchanceté des Blatière par des coups de buttoir puissants.
Il conserve une ficelle.
Perceval (Nicollin)
Sa qualité première, la vaillance, lui fera prendre une avalanche de rasets. Mais son coup de tête au contact complique les choses car les hommes lui mettent la pression mais lui ne cèdera pas et rentre ses deux ficelles.
Tassou (Cuillé)
Avec son expérience, il va promener les hommes. Il compense très bien le poids des ans (12) par une occupation sans faille de la piste et agrémente sa course de quelques finitions. Douze minutes très agréables.
Gastaboï ( Guillerme)
Il va combler les amateurs de coups de barrières, car ce sera neuf minutes énormes sans temps mort et il frappe toujours plus fort. Il propulsera Katif sur les gradins lors d’une action phénoménale. Les hommes jouent le jeu avec un travail propre mais intense, se fut un feu d’artifice.
Undo (Plo)
Presque aussi explosif que Gastaboï, mais avec plus de danger et plus solide sachant se déplacer. Un combat de gladiateur durant 15 minutes sans pause mais fatigué tout de même au final (et on le comprend…). Cocardier solide et brillant, il avait aujourd’hui des conditions idéales pour s’exprimer. Il rentre une ficelle.
Emile Grande
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