Vauvert
Jeudi 29 mai 2014
Traditionnel concours d’abrivado, le 29ème, et affiche alléchante qui remplit les arènes l’après midi.
On aurait pu vivre une grande course car l’ambiance y était, les cocardiers ont répondu présents, hélas, les hommes n’ont pas fait ce qu’il fallait pour que la fête soit complète.
A gauche : Four, Martin, Poujol (se retire avant la fin) et Errik, les deux premiers sont à féliciter.
A droite : Auzolle, Rey, Jourdan, Ayme, Bruschet et Belgourari, aucun n’a vraiment pris la course à son compte.
Par contre côté taureaux, Garlan éblouissant fait aussi bien qu’à Palavas, Craponne sort le grand jeu, Ratis ne peut compter que sur les droitiers et ce n’est pas ce qu’il préfère, les autres furent bien également.
On attendait beaucoup, on reste sur sa faim, même si le seul quart d’heure de Garlan méritait à lui seul d’être présent.
Sisley (Blatière-Bessac)
Il court beaucoup, ne s’arrêtera d’ailleurs pas, mais répondit à tout et parfois avec de belles séries et poursuites conclues en frappant aux planches. Neuf minutes ponctuées par Carmen.
Brutus (Lautier)
On l’a connu plus incisif, il subit au début puis se ressaisit avec de bon déplacements et résiste dix minutes.
Craponne (Occitane)
Il fera aujourd’hui un sans faute. Une sortie d’un grand sérieux dans sa tenue, dans ses répliques appuyées et du brio avec de belles finitions dangereuses. J. Martin lui permettra de faire un grand quart d’heure, les ficelles rentrent sans qu’il ait jamais été inquiété.
Garlan (Les Beaumelles)
On pouvait se demander si sa sortie de Palavas était l’arbre qui cache la forêt tant il avait été bon. Il a démontré aujourd’hui qu’il reste le GRAND cocardier double biou d’or. Malgré ses quatorze ans, ou plutôt grâce à ses quatorze ans d’expérience, c’est un Garlan dominateur, maître du jeu, brillant, époustouflant de sérénité qui a régné sur la piste Vauverdoise.
Four, Martin, Belgourari et Ayme, certes courageux, s’y sont cassés les dents.
Il rentre une ficelle avec l’ovation.
Ulmet (JC Blanc)
Dommage qu’il n’ait pas été aussi percutant à droite qu’à gauche, car sa régularité et sa puissance de réplique en ont fait un cocardier complet qui a dominé les hommes.
Il rentre ses ficelles.
Ratis (Raynaud)
La défaillance des gauchers lui cassera sa course. Restaient donc les droitiers et on sait que ce n’est pas son côté préféré, sur lesquels il se donnera avec vaillance. Placement, bravoure sont intacts, manquait, pour ceux qui aiment, les finitions, même s’il a cogné à plusieurs reprises.
Il s’incline à la douzième.
Garlaban (Ricard)
Même si ce n’est pas du Perrier mais du Ricard, ça pétille et ça s’envoie haut et fort. Aussi, il manquera de travail et les nombreux temps morts démoliront sa course.
Il était en supplément et rentre ses ficelles.
Emile Grande
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Le plus…
