Pérols
Dimanche 13 juillet 2014
Nouvelle équipe municipale, nouvelle direction des arènes dont c’était la première course. Daniel Simeon, car c’est de lui qu’il s’agit, a repris les mêmes principes qu’au Grau du Roi avec une belle entame faite de traditions locales et notamment un « tableau » de Carmen avec une véritable soprano.
Puis ce sera la capelado, en grande pompes, avec neuf raseteurs : Allouani, Bruschet, Belgourari, Jourdan, Ouffe, Martin, Benafitou N, Aliaga et Rassir (plus cinq tourneurs).
Le travail fut constant notamment de la part de Allouani, Belgourari, Aliaga et Bruschet qui se fit remarquer comme d’habitude à Baroudeur. Mais dans l’ensemble, il régna un certain désordre que nous devons aux tourneurs (comme souvent !!!).
Quant aux taureaux, nous eûmes une bonne première partie, notamment avec Beleu et Apparicio. Après, ce fut moins relevé.
A noter que l’entrée était respectable avec ¾ d’arène.
Bartaveu (JC Blanc)
Il ne se placera jamais, se mettra de temps à autre aux « abonnés absents » et sur les cites qu’il acceptera certains seront puissant avec de belles accélérations (Aliaga). Finalement il garde ses ficelles et aura fait un bon premier.
Beleu (Pantaï)
Une minute trente décousue pour les rubans, puis il se place et bien, et va commencer un combat intense. S. Allouani le cite à merveille et lui permettra deux superbes actions conclues avec puissance. Un peu plus de dix minutes, mais qu’elles furent belles !
Apparicio (Rouquette)
Trois minutes d’enfer pour les rubans, puis Apparicio refait surface pour des répliques très pointues sur la base d’une excellente tenue de piste et un tantinet anticipatif, surtout à gauche. Le rythme est élevé et il tiendra le choc ne faiblissant que sur les dernières minutes. Il rentre une ficelle.
Baroudeur (Martini)
Scénario habituel, cul à la planche il exige qu’on le rentre à outrance, et quand il vient (une fois sur dix) c’est chaud car il est rapide et va au bout. Bruschet sera son homme, comme d’habitude.
Cocardier très compliqué qui rentre ses ficelles.
Esmero (Caillan)
Si sa tenue est exemplaire, si ses finitions sans être puissantes sont dangereuses car avec la taille de ses cornes il va très loin, il y aura aussi beaucoup de déchets (refus).
Sur une de ses actions il se blesse à la patte avant droite et réintègre à la neuvième.
Apollon (Bon)
Des sauts, des sauts et encore des sauts, et donc beaucoup de temps en contre piste.
Heureusement quelques finitions après l’homme, mais le tout reste décousu et sans grand intérêt. Quand fatigué il saute moins, il subit le travail des hommes. Il rentre une ficelle.
Gastaboï (Guillerme)
Certes on retrouve sa bravoure, son côté pétillant, il fera après Rassir quelques belles finitions, mais il commence à être usé et ne passera pas les cinq minutes pourtant hors points !
Emile Grande