Traditionnelle complète des jeunes des Iscles qui encore une fois a du séduire le bon tiers d’arène de spectateurs présents. Le lot de taureaux était bien équilibré et tous ont apporté quelque chose à la course.
Mais, une fois encore, on ne peut avoir que du regret car « si seulement les hommes avaient été à la hauteur ».
En effet, faisons le décompte des blancs présents (plus 4 tourneurs) :
Les frères Mondy et Bouharguane, figurants, Outarka, inexistant, Oufdil, en demi-teinte après son accrochage par le premier, Ouffe, par intermittence et Clarion super actif mais… On comprend donc que les temps morts furent nombreux, surtout en seconde partie et plombèrent un peu la course.
Malgré ces temps morts, on resta éveillé par la sonorisation assourdissante.
Frelon
Course complète avec de bons déplacements et des réactions systématiques et menées à terme avec parfois finition comme sur Oufdil après qui il saute et le malmène en contre piste. Il ne perd sa seconde ficelle qu’à l’ultime minute.
Muscat
Débute brouillon, saute souvent parfois seul. Quand fatigué il s’arrête, le combat gagne en clarté et en intensité. Finalement il perd sa seconde ficelle à la limite.
Vergézois
Six minutes intenses pour ses rubans, puis, aux ficelles, le rythme tombe car il est vif et les conclusions sont hyper dangereuses. Les hommes jette l’éponge (avec le crochet) et après avoir coincé le pied de Mondy ce sera roue libre jusqu’au retour au toril avec ses deux ficelles.
Césarion
Cocardier expérimenté qui possède une immense bravoure. Mais encore faut-il lui permettre de l’exprimer. Il le fera par moments mais le manque de travail ne permet pas à Césarion d’emballer la course comme il peut et sait le faire. Tranquillement, il rentre ses ficelles.
Oradour
Malgré son handicap visuel, il impressionne les hommes qui tarder à l’affronter. Finalement c’est Clarion qui au compte-gouttes le fera et lui lèvera tous ses attributs.
Mécano
Il est brave et méchant. Quand les hommes lui proposent de séries, c’est une merveille de bravoure et de régularité. Mais ce fut trop rarement. Beaucoup de temps morts, il cède sa seconde ficelle en toute fin de course.
Nadir
Le Taù des Iscles n’a pas eu grand-chose à faire, si non courir pour passer le temps. Quelques cites de Ouffe lui permettront d’étaler sa puissance et d’autres qualités, à revoir…
Emile Grande