Mauguio
Mardi 12 août 2014
Encore une belle affluence pour ce trophée Manu et José alors qu’à la sortie du premier taureau, le président de course demande à Amine Chekade de sortir car les blancs sont dix, soit un de trop.
Chekade refuse de sortir et l’on continue, le président annonçant que points et primes ne lui seront pas attribués. Au second taureau, Belgourari sortant pour blessure, Chekade peut « rentrer ». Les autres étaient : Allouani, Bruschet, Outarka, Katif, Oufdil, Ouffe, Favier, Aliaga ainsi que cinq tourneurs.
Le travail sera très intense, trop pour certains taureaux qui n’ont pu supporter. Mignon sera le seul à tenir le quart d’heure, sans souffrir et même en dominant.
Sabri Allouani remporte, pour la cinquième fois, le trophée avec Mignon pour les cocardiers. Zakaria Katif recevra le prix « coup de cœur » pour son travail.
Lou Battre (Paulin)
Il va beaucoup courir, s’écarte des planches mais accepte quelques belles séries. Rien de folichon et le Carmen du retour était généreux, même s’il rentre ses ficelles.
Chouan (Lafon)
Complètement dépassé, il n’avait pas sa place dans une telle confrontation. Aussi il prendra un « raclée » dont il va se souvenir. Treize minutes d’enfer pour lui…
Troubadour (Laurent)
Rubans partent rapidement, mais aux ficelles il affirme de belles qualités, d’abord, de tenue, de vaillance et durant dix minutes il va repousser avec sérieux, applications et un brin de brio toutes les attaques. Par contre les cinq dernières minutes seront plus difficiles pour lui car fatigué, il laisse passer. Il conserve une ficelle.
Mignon (Cuillé)
Il sera nettement au-dessus du lot, dominateur avec des anticipations fulgurantes qui lui permettent de tenir ses adversaires à distance.
L’aisance avec laquelle il occupe l’espace, faisant courir les hommes puis les attendant, callé à la planche où il place des anticipations qui font mal aux jambes des blancs, lui assurent une maîtrise absolue du combat. Il rentre sa seconde ficelle à 800 €.
Apparicio (Rouquette)
Dix minutes de sérieux, d’application et de vaillance, avec de belles séries, puis trois minutes où il « jette l’éponge » pour s’incliner à la treizième.
Apache (Caillan)
Il lui faudra plus de cinq minutes pour faire surface. Quelques belle finitions, notamment sur Outarka et Allouani durant cinq minutes. Ce seront ses meilleures car les cinq dernières il aura du mal, beaucoup de mal… même s’il rentre une ficelle.