Vendargues
Dimanche 26 octobre 2014
Le plein pour cette finale de la main d’Or, qui a tenu ses promesses. Les huit raseteurs ont travaillé dans un bon esprit, c’est Zico Katif qui l’emporte avec la bienveillance de Sabri en tête jusque-là. Côté taureaux, si Bayle avait déjà le prix de la saison (pour une autre course), le prix du jour ne pouvait échapper à Banaru.
A gauche, on trouvait : Martin, Rassir et Aliaga, alors qu’à droite, il y avait : Allouani, Chekade, Belgourari, Katif et Ilias Benafitou. Beaucoup d’application, un bon esprit dont ont bénéficié tous les cocardiers. Ces derniers, ont pu s’exprimer et ce fut une belle course avec en premier lieu la prestation de Banaru dont les anticipations ont enflammé les arènes.
Canio (Blatière-Bessac)
Un premier à qui on peut seulement reprocher de ne pas avoir su se déplacer pour que sa prestation n’apparaisse moins dure. Placé au portail, il faudra le rentrer mais quand ce sera le cas, et ce le fut souvent, il réagira avec force et détermination pour venir conclure méchamment. Il garde ses ficelles.
Cassan (Plo)
Irrégulier, il aura des absences et pas mal de déchets. Par contre, ses anticipations font merveille surtout à droite, comme celle sur I. Benafitou qui s’en tire bien. Il rentre ses ficelles.
Banaru (Le Rhône)
Il aura sorti le grand jeu aujourd’hui. D’abord, par sa tenue exemplaire et en particulier, par ses déplacements merveilleux, intelligents et appréciés du public. Ensuite et surtout, sa vista et ses anticipations, notamment à gauche, et en particulier, sur Aliaga et Martin qui devront à de nombreuses reprises rompre. Un seul regret, qu’il ne soit pas plus présent à la finition à la barrière. Il rentre sa seconde ficelle.
Bayle (Vinuesa)
Il était loin de sa meilleure performance. Certes, de belles poursuites conclues à la planche, mais aussi beaucoup de déchets et des erreurs de placement qui dénotaient son manque d’envie. Il rentre une ficelle.
Erasme (Cuillé)
Une montagne de bravoure, une débauche d’énergie qui obligera le président à lui accorder quelques instants de récupération. Un rythme fou qui ne fléchira pas, sans aucun refus, à forcer le respect. Il malmène Benafitou et rentre sa seconde ficelle.
Indian (Laurent)
Fougueux, il saute souvent et rarement seul. Les hommes ne lui feront pas de cadeaux et à la septième, la bouche en sang, il doit réintégrer.
Marengo (Vellas)
Ce sera le barricadier et la brute de service. Il cogne et cogne encore de plus en plus fort. Une débauche de puissance et d’actions aux planches qui durant ses dix minutes de course ont comblé les partisans de coup de barrière. Profitez-en car cela ne saurait durer…