Ce dimanche 8 novembre, sous la lumière d’un ciel voilé mais clément, plus de 1 300 personnes ont répondu à l’invitation d’Oc’Via et participé à la balade sur les viaducs du Vidourle. Une balade vers le proche futur de la ligne à grande vitesse qui contournera Nîmes et Montpellier d’ici deux ans à peine. Les nombreux visiteurs ont pu admirer sur un parcours de 2 km (depuis le carrefour de Gallargues-le-Montueux jusqu’au Vidourle) une partie de ce chantier gigantesque.
Les ouvrages de la plaine du Vidourle, quatre viaducs en béton armé, sont conçus pour assurer l’écoulement naturel des eaux, notamment en cas de fortes crues lors des « épisodes cévenols ». Le franchissement du Vidourle s’effectue par un viaduc de 158 m de longueur (1 900 tonnes de charpentes métalliques, 8 500 m3 de béton, 1 300 tonnes d’acier).
A la fin de l’année, Oc’Via Construction aura terminé la phase de génie civil du chantier, laissant une plateforme de 80 km, prête à recevoir les équipements ferroviaires. Avant de poser la voie ferrée, la plateforme de la ligne sera recouverte d’une couche de grave bitume afin d’assurer un meilleur entretien et de favoriser l’absorption des chocs générés par le passage des trains.
De Saint-Gilles-le-Vieux aux berges du Vidourle en images…
En 2012, à Aimargues, à l’occasion du chantier, plus de 30 archéologues ont exploré pendant 10 mois, le coeur du village médiéval de Saint-Gilles de Missignac (ou Saint-Gilles-le-Vieux) ainsi qu’une zone où étaient conservées les récoltes.