Après la visite de l’exposition Frédéric Bazille, la jeunesse de l’impressionnisme au musée Fabre à Montpellier au début de l’été, Dominique Jégou, administratrice du centre culturel Robert Gourdon propose une sortie à la Fondation Van Gogh à Arles, le dimanche 11 septembre prochain.
- Sur réservation :
par mail centreculturelvauvert@gmail.com ou par téléphone 04 66 88 23 63
Date limite de réservation: mardi 6 septembre - Co-voiturage: rendez-vous place Raymond Erb (place devant le cimetière) à 13h50 pour un départ à 14h00
- Place pré-reservée pour 15h00 au tarif suivant (cf site de la fondation Van Gogh):
Tarif plein : 9 €
Tarif réduit* : 7 €
* Bénéficiaires du tarif réduit : les seniors à partir de 65 ans, les demandeurs d’emploi, les titulaires de la carte famille nombreuse, les membres de la maison des artistes, les professeurs de l’éducation nationale, les détenteurs des Pass de la ville d’Arles et des cartes Cezam.
Tarif jeunes & étudiants** : 4 €
** Bénéficiaires du tarif jeunes & étudiants : les 12-18 ans et les étudiants de moins de 26 ans.
Gratuit : moins de 12 ans, bénéficiaires des minimas sociaux, personnes handicapées, conservateurs de musées, détenteurs des cartes ICOM, guides-conférenciers et journalistes. - Les réductions seront attribuées sur présentation d’un justificatif de moins de 3 mois.
31 TOILES EXPOSÉES
L’exposition « Van Gogh en Provence : la tradition modernisée » réunit 31 tableaux — dont 29 jamais montrés à Arles —, issus des musées Van Gogh à Amsterdam et Kröller-Müller à Otterlo.
Troisième rétrospective consacrée à Van Gogh par la Fondation, elle confirme le rôle majeur de l’institution dans le regard sur l’œuvre et la pensée du peintre, en les plaçant en constante interaction avec la production artistique contemporaine. Il s’agira en l’occurrence de celle du peintre britannique Glenn Brown, exposée simultanément.
Sélectionnés par l’un des spécialistes les plus renommés, Sjraar van Heugten, les tableaux offrent un panorama des sept années de production intense du peintre, avec l’apogée de son séjour provençal au cours duquel il produisit environ 500 œuvres.
Au fil des salles, la palette se fait plus « outrée » — selon le terme même employé par Van Gogh —, la touche plus puissante, la composition plus audacieuse, tout en restant dans une remarquable
continuité dans le choix des motifs. Van Gogh expérimente sans cesse pour moderniser les genres traditionnels du paysage, du portrait et de la nature morte auxquels il reste indéfectiblement attaché, sur les traces de ses maîtres révérés : Rembrandt, Hals, Delacroix, Millet, ainsi que des artistes de l’école de Barbizon tels Breton.
Les toiles choisies permettent de suivre sa quête artistique depuis ses débuts jusqu’à sa mort : à Nuenen, dans le Brabant, où son humanisme le porte à restituer la rude existence des gens du peuple ; à Paris, où il se portraiture lui-même pour la première fois et aborde les contrastes colorés dans les natures mortes de fleurs ; en Provence, où il approche enfin ce soleil qui exalte la nature ; à Auvers-sur-Oise, où le blé l’enchante une dernière fois et ouvre la voie à l’abstraction contemporaine.