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Moment de l’année le plus attendu pour les 190 adhérents de l’association, l’ouverture générale de la chasse s’est déroulée dans les meilleures conditions comme le relève avec satisfaction Christophe Bertin, le jeune président de la Diane vauverdoise.
C’est sous un beau soleil automnal que les Nemrods locaux accompagnés de leurs chiens trépignant d’impatience ont arpenté vignes et sous-bois ce dimanche 2 octobre. Le soir, malgré la fatigue, le sourire affiché sur la plupart des visages traduisait le plaisir d’avoir réussi une bonne ouverture. Du reste, peu sont rentrés bredouille.

En ce début de saison, faisons le point avec Christophe Bertin sur les premières journées de chasse et sur le potentiel cynégétique du territoire vauverdois.

Un territoire boisé favorable au faisan

Nous en avons mis une quarantaine dans les bois au mois de juillet pour voir s’ils tenaient sur le territoire. La veille de l’ouverture, nous en avons lâché 110. Ce sont des faisans qui sont croisés américains. Ils sont un peu plus petits mais ils se défendent plus. Ils sont plus vifs. Tous les chasseurs que j’ai rencontrés ont vu au moins un faisan même s’ils ne les ont pas tous tirés.

L’année prochaine, nous allons essayer de faire un peu de reproduction dans les bois. Mais ça va demander beaucoup de travail car le faisan a besoin d’eau. S’il n’y a pas d’eau, il partira sur un autre territoire. A manger, il trouvera toujours, mais il faut de l’eau. Après, nous disposons d’espaces boisés propices au faisan qui se perche la nuit.

Une gestion cynégétique prometteuse pour le perdreau qui se défend de mieux en mieux

Depuis deux, trois ans, nous installons des cages de reproduction réparties sur le territoire. Ça marche très bien.

Toute la saison, on a vu des perdreaux. En mai et juin, on commençait à voir des compagnies avec des petits (entre 15 et 20).
Suite au comptage que nous effectuons avec la fédération au printemps, nous estimons le nombre de couples restants dans le milieu (100 couples reproducteurs en 2016) et évaluons les besoins de repeuplement. Mi-juillet, nous mettons les perdreaux dans les cages (120 pièces, un mâle pour 3 femelles) pour qu’ils se familiarisent avec leur environnement et pour les inciter à être un peu plus sauvages. Comme ça, le jour de l’ouverture, ils sont un peu plus difficiles à tirer et c’est du gibier qui peut mieux se défendre. Ils sont très durs à chercher et ils vont se lever à 60 m, à 80 m devant vous.

Les chasseurs préfèrent lever deux, trois perdreaux par ci, par là, que lever des compagnies complètes. Pour la société de chasse, c’est également plus intéressant, dans le cadre de la mise en place du PMA (prélèvement maximum autorisé) de 3 perdreaux par jour et par personne.

Le retour en force du lapin

Le lapin, c’est le cœur de la chasse. Tout bon chasseur commencera au lapin.

Après la période noire marquée par un dépeuplement massif causé par la myxomatose et le VHD, le lapin revient en force. Il faut dire qu’actuellement nous travaillons beaucoup sur la reproduction du lapin. Nous faisons venir avec l’autorisation de la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) des lapins d’Espagne, vaccinés contre la maladie, que nous lâchons dans les bois.

Pour l’ouverture, ça a très bien marché. J’ai rencontré quelques chasseurs qui ont atteint le PMA (4 lapins). Ça faisait des années qu’ils  n’en avaient autant vus dans les fourrés et dans les ribes (haies).

Le lèvre est également en forte progression.

La progression du lièvre s’explique d’abord par une météo favorable, surtout au printemps. Et puis, on fait venir beaucoup de lièvres des pays de l’Est, Hongrie et Slovaquie, qui s’adaptent très bien chez nous. Ils se reproduisent très bien et ils sont plus costauds que ceux qui viennent de France.

D’après les estimations que j’ai eues, il s’est fait au moins 120 lièvres le jour de l’ouverture. C’est une satisfaction pour tous les membres du bureau et une reconnaissance du travail que nous avons effectué.

Après une ouverture plutôt réussie, les responsables de la Diane vauverdoise envisagent la suite de la saison de chasse avec sérénité.

Bien sûr, ça va dépendre beaucoup des conditions météorologiques et du choix personnel des chasseurs. Quelques jours après l’ouverture, certains délaissent le petit gibier et préfèrent aller chasser le sanglier. D’autres y vont un petit peu le matin et vont au sanglier le week-end. C’est le choix de chacun. La faune cynégétique présente sur le territoire augure globalement d’une bonne saison.
Cette année, nous avons enregistré 9 jeunes permis et une bonne quinzaine de chasseurs qui avaient délaissé cette activité et qui sont revenus. Ça faisait plus de 10 ans qu’ils n’avaient pas repris leur carte de sociétaire. Nous sommes actuellement 190 adhérents et l’an prochain, nous seront certainement encore plus nombreux.

Guy Roca

Avec quelques amis intéressés par l'écriture, la photo, la vidéo, les nouvelles technologies de la communication, nous avons créé Vauvert Plus en novembre 2010. Avec la même passion, la même ardeur, la même ambition, je participe aujourd’hui à la belle aventure de VOIR PLUS, le journal numérique de la vie locale et des associations, de l’actualité culturelle et sportive en Petite Camargue.
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