La saison taurine s’achève, c’est l’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur et d’esquisser un premier bilan à chaud de l’activité phare de la culture régionale : la course camarguaise. Mercredi soir, au bar des Halles, Jacky Siméon et Frédéric Durand, les deux anciennes gloires du crochet, se sont prêtés à l’exercice avec compétence et spontanéité.
De la saison 2016, ils retiennent surtout les superbes prestations et le triomphe de Joachim Cadenas qui a su créer l’engouement sur les gradins. A 21 ans, pour sa première année aux As, le raseteur arlésien a remporté tous les suffrages et gagné les trois épreuve majeures : Palme d’Or, Cocarde d’Or et Championnat de France.
Côté taureaux, la consécration amplement méritée de Mignon, ne doit pas masquer la relative pénurie de grands cocardiers.
Et c’est bien là toute la problématique de la course camarguaise comme l’ont souligné les deux intervenants au micro de Dominique Peyre. Peu de taureaux peuvent faire face aujourd’hui au rythme imposé par les hommes en blanc.
« La course camarguaise, c’est un spectacle avant tout. Il faut produire du spectacle. Et pour produire du spectacle, il faut mettre les taureaux en valeur ».
Trouver un équilibre entre le spectacle et la compétition : un enjeu vital pour la course camarguaise.
