De la photographie à l’imagerie médicale, en passant par la peinture, Hugues Romano, médecin-ophtalmologue, photographe amateur, passionné d’histoire de l’art, s’intéresse depuis toujours à ce qui unit l’image au visuel, l’élément architectural à son récit.
A Arles, où il est né, il a pu très jeune s’imprégner des merveilleuses rencontres photos et aiguiser sa curiosité en observant les étonnantes sculptures du cloître Saint-Trophime. Puis, il a commencé à faire des photos, de manière presque compulsive au début, et s’est mis à fréquenter les lieux romans. Mais, c’est en découvrant le prieuré de Serrabone, près de Prades dans les Pyrénées-Orientales, un chef-d’œuvre de l’art roman du début du XIe siècle, qu’il a, au delà de l’intérêt esthétique, essayé de trouver un mode de lecture pour comprendre les messages sculptés dans la pierre.
Hugues Romano ne se pose pas en théologien, pas davantage en historien, même s’il est difficile de sortir les images de leur contexte. Déclinant les approches trop intellectuelles, il tente de retrouver des clés de lecture simples afin d’appréhender l’art roman non historié et de communiquer sa passion. « Ce que je propose, c’et une subjectivité, une manière de lire ».
Vendredi 7 avril, il a fait découvrir au public réceptif du Centre du Scamandre les richesses de cet art populaire qui reflète autant la quotidienneté que l’imaginaire ou le religieux.
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