Les honneurs, Jean Lafont s’en souciait comme d’une guigne. Mais en revanche, il aurait apprécié à sa juste valeur l’hommage que lui ont rendu Le Cailar, sanctuaire de la Petite Camargue et tous ses amis du monde des arts et de la bouvine. Un témoignage de respect et de reconnaissance, empreint de sincérité, d’authenticité et de simplicité, à l’image de l’emblématique manadier, disparu le 13 janvier dernier.
Cette journée d’hommage a commencé par un moment de recueillement, au mas des Hourtès, autour du mausolée « tombe joyeuse » que Jean Lafont avait fait édifier de son vivant.
Après les prises de paroles du maire du Cailar, Joël Tena, d’Antoine Lafont, proche cousin, de Jean-Pierre Durrieu, le fidèle baile gardian et de l’artiste plasticienne, photographe, écrivaine, Sophie Calle, l’abrivado longue de 3 km entre les Hourtès et le village, décoré en rouge et vert pour l’occasion, l’animation musicale au Portalet par la fanfare du Garage et les prestations de l’ensemble vocal Archemia ont apporté la touche festive à cette cérémonie d’hommage pas comme les autres.
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