Dimanche 18 mars a eu lieu dans les arènes de Vauvert cette intéressante manifestation taurine organisée par la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard. Malgré un temps incertain et plutôt froid, pour la saison, le public a répondu présent et était plus nombreux que l’année dernière. A noter que tous les spectacles de la journée étaient gratuits.
Le matin à 11h était proposé une tienta de 3 « machos ». Les deux premiers exemplaires de la ganaderia Yonnet ont été toréés par les maestros Alberto Lamelas et Javier Cortés. Le troisième macho de la ganaderia Turquay a été travaillé par le novillero Maxime Solera. Les machos sont en fait de jeunes taureaux de 2 à 3 ans et la tienta permet de les sélectionner selon des critères précis. Les meilleurs exemplaires peuvent être gardés comme reproducteur. Le picador Gabin Rehabi avait la lourde tâche de mettre en exergue leur bravoure, leur allegria et la manière dont ils se fixent. Les hommes à pied ont montré tant à la cape qu’à la muleta leur personnalité et ont peaufiné l’appréciation que l’on pouvait se faire sur le comportement des machos. Après la prestation de ses deux exemplaires, Charlotte Yonnet s’est exprimée pour donner ses appréciations sur leurs comportements.
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A 12h30 place aux agapes. La Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard avaient tout mis en œuvre pour offrir un apéritif et un repas de qualité. De quoi faire attendre, dans la joie et l’allégresse la suite du programme. A 16h les aficionados ont rejoint les gradins des arènes pour assister à une novillada sans picador. Celle-ci comptait pour le trophée d’Occitanie. Ce dernier se déroule sur 3 arènes du Sud-Est et 3 du Sud-Ouest. Avant de commencer la course, un hommage a été fait aux différents acteurs des tauromachies disparues récemment. C’est la ganaderia Barcelo, implantée à Quissac qui a fait courir 4 magnifiques « erales » au comportement intéressant. Des jeunes taureaux qui ont permis aux novilleros de s’exprimer mais qu’il ne fallait pas lâcher du regard. José Antonio Valencia de l’école taurine d’Arles, Antonito de Rhône Aficion, Solalito et Hugo du Centre Français de Tauromachie ont montré leur envie de toréer mais ont eu plus ou moins de réussite en fonction de l’adversaire qu’ils avaient à combattre et de leur niveau. Solalito a réalisé une prestation supérieure. Modeste, rigoureux, il conduira une lidia pleine de sincérité avec de beaux gestes qui ont enchanté le public. L’épée le privera d’un pavillon, dommage car on sent en lui une marge de progression importante. Pour clore l’après-midi le rejoneador, Michael Toubas, a combattu avec ses superbes chevaux un taureau de la ganaderia Sainte-Cecile. Sur le podium, du parvis des arènes, Solalito recevra le trophée du meilleur novillero offert par l’Union des Clubs Taurins Paul Ricard. Le ganadero, Michel Barcelo, a pu donner son sentiment sur la prestation de ses pensionnaires.
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