Objectif atteint pour Rémi Boileau qui a fini son 200ème marathon à Las Vegas le lendemain de ses 60 ans, le 17 novembre dernier. Pour fêter cet événement, il invite amis et amateurs de course à pied à se joindre à lui à l’occasion de son exposition d’un soir présentant les médailles qu’il est allé chercher aux quatre coins du monde.
Né le 16 novembre 1959, Rémi Boileau est employé municipal à la mairie de Vauvert et correspondant Midi Libre. Rémi est passionné de course à pied depuis 1987, année où il a fait son premier marathon à Montpellier. Il avait débuté la course à pied six mois auparavant seulement…
Il a obtenu son record personnel de 3h05min36sec au marathon de la Rochelle en 2004.
Il a depuis parcouru plus de 8 400 km en marathons auxquels il faut ajouter les 1 400 courses de 5 à 100 km qu’il a aussi terminées.
Rémi entraîne les débutants de son club Courir à Vauvert, dans une section Apprendre à courir : il leur a tellement bien fait passer sa passion que certains font des courses, des marathons et même des 100 km pour sa plus grande fierté.
Le 17 novembre 2019, il a fini son 200ème marathon à Las Vegas. Il a choisi ce marathon spécialement, en clin d’œil à la ville où il s’est marié il y a 20 ans avec sa femme Patricia qui a elle aussi un joli palmarès avec 131 marathons à son actif !
A ce jour, seules 16 personnes en France ont couru 200 marathons.
Pour fêter son 200ème marathon et partager sa passion pour la course à pied, il a eu envie d’exposer ses médailles de marathon. Cette exposition d’un soir se tiendra le vendredi 13 décembre 2019 à partir de 18h30 salle Bizet à Vauvert (Gard). Ayant actuellement visité 27 pays sur 4 continents, son nouvel objectif est d’aller courir des marathons dans des pays où il n’est pas encore allé ! Pour cela il va prévoir deux marathons en dehors de l’Europe chaque année. Au programme en 2020 : Rio de Janeiro (Brésil) en juin et Le Cap (Afrique) en fin d’année.
Quelques mots de Rémi Boileau
Pourquoi présenter tes médailles ?
J’avais envie de présenter mes 200 médailles car elles sont symboliques de l’effort et du dépassement de soi. La médaille, tu ne l’as que si tu finis la course ! La symbolique est forte pour les marathoniens car le premier a la même médaille que le dernier pour avoir fini son marathon.
Quelles sont tes médailles préférées ?
Les médailles du marathon de Disney font partie de mes préférées car elles sont très colorées.
Celles que j’aime par-dessus tout sont celles des marathons Rock’n’roll car j’adore la musique Rock’n’roll et ces marathons sont très sympas : il y a 26 orchestres sur le parcours !
Ta médaille la plus surprenante ?
C’est la médaille la plus grosse du monde ! Je suis allé la chercher au marathon de Little Rock aux Etats-Unis. Elle pèse 1,4 kg pour plus de 20 cm de haut !
Un coup de cœur ?
Oui, pour la course Marvejols-Mende car c’est une des premières courses sur route organisée en France. J’adore cette course car elle a été la première à nous faire courir hors des stades, je l’ai faite 31 fois ! Pour mon exposition j’aurais les médailles de toutes les éditions de cette course : elles sont uniques car elles arborent un symbole de la région différent chaque année.
Ton marathon préféré ?
Ils sont tous différents et intéressants… si je devais en choisir 2 je choisirais celui de New-York car il est exceptionnel et celui de Boston. J’ai choisi de courir mon 100ème marathon à Boston car c’est le marathon où pour la première fois une femme a couru le marathon comme participante enregistrée (les femmes n’avaient pas le droit de courir un marathon sur route). Avec ma femme Patricia, nous avons eu le plaisir de rencontrer cette dame, Kathrine Switzer, lors d’un marathon à Toronto.
Mais il y a aussi le marathon de Malte où tu peux passer un week-end à 25° en plein hiver pour pas très cher, le très festif marathon de Barcelone auquel j’ai participé plusieurs fois, le marathon du Médoc où les déguisements sont obligatoires…
Ta devise ?
« La douleur est éphémère, la fierté est éternelle ! »