You are currently viewing Le Cailar pérennise sa signalétique originale, œuvre de l’artiste François Boisrond

Le Cailar est le seul village de France a avoir confié sa signalétique à un artiste. Cette commande initiée par l’association des commerçants et Jean-Marie Bénézet, organisateur d’expositions, a été mise en place dans le cadre de l’action Nouveaux commanditaires de la Fondation de France en 1993 et inaugurée en 1996. Le fondateur du Cercle d’art contemporain du Cailar a proposé l’artiste François Boisrond, chantre de la figuration libre qui avait exposé au Cailar en 1990 et dont le travail alors souvent graphique et l’expérience dans le domaine des arts appliqués, métro parisien, affiche de festivals, signalétique de centre d’art, logo du Sidaction correspondait au projet. Une magnifique et singulière réalisation a pris place dans la « capitale pastorale de la Petite Camargue. »

Avec l’usure du temps, une rénovation s’imposait

Au fil du temps, cependant l’originale signalétique s’est peu à peu dégradée sans que personne ne sache ce qu’il convenait de faire. À l’exception des panneaux municipaux, les autres signalisations appartenaient aux commerçants ou aux artisans. Certaines activités disparaissaient, d’autres s’installaient se signalant de façon différente.  Bref, ça commençait à faire un peu désordre.

L’équipe municipale et le maire Joël Tena, compte tenu de la dégradation de l’ensemble, ont considéré que cela ne pouvait pas rester en l’état. Une rénovation s’imposait… mais pas que.

Contacté, le médiateur de la Fondation de France, a proposé, afin d’éviter les écueils précédents, que l’ensemble des éléments de cette œuvre devienne propriété municipale et qu’une convention d’entretien et de pérennisation soit actée entre la commune, l’artiste et l’association des commerçants créée à l’occasion de la réhabilitation de la signalétique.

Une renaissance de l’oeuvre de François Boisrond

C’est donc une renaissance de l’œuvre de François Boisrond qui a été inaugurée ce samedi 19 septembre 2020, journée européenne du Patrimoine, en présence de l’artiste, du maire du Cailar, du président de la communauté de Petite Camargue, André Brundu, des élus des communes de Beauvoisin, de Vauvert, de Jean-Marie Bénézet, médiateur de la Fondation de France, accompagné de la déléguée générale de la région Méditerranée, de Mireille Brémond et Alain Reboul, respectivement directrice et président de l’Office de tourisme « Cœur de Petite Camargue », de Sylvie Rios, présidente de l’association des commerçants et artisans.

La date n’avait pas été choisie au hasard car cette signalétique fait bel et bien partie du patrimoine de la commune du Cailar, comme le soulignait le premier magistrat, Joël Tena.

Dans sa courte mais forte intervention, Cécile Malo, déléguée de la Fondation de France insistait sur la portée de cette réalisation. « Prendre soin d’une signalétique, c’est prendre soin des habitants, c’est prendre soin des gens qui vivent sur ce territoire ou ceux qui sont de passage. Malgré la crise sanitaire et sociale que nous traversons, l’art et la culture ne doivent pas être la dernière porte au fond du couloir. C’est un acte fort et je voudrais saluer l’énergie avec laquelle Jean-Marie a pris soin lui aussi de tout ça. »

« Des petits bouquets fleuris disséminés dans votre beau village »

Il revenait à François Boirond de conclure cette inauguration.
« C’est un projet très important pour moi. Je ne crois pas qu’il y ait d’équivalent nulle part ailleurs. Pour moi qui suis d’abord peintre mais qui adore les images et qui adore faire des affiches, je trouve que c’est très joli à chaque fois de trouver une image qui dit quelque chose de la manière la plus évidente et la plus simple possible. J’ai souhaité faire pour chacun une petite image dans laquelle j’espère que les gens se reconnaîtront… C’est un peu comme les villages fleuris, c’est un peu l’équivalent, j’ai fait ça avec mes panneaux. c’est des petits bouquets fleuris disséminés dans votre beau village. »

Guy Roca

Avec quelques amis intéressés par l'écriture, la photo, la vidéo, les nouvelles technologies de la communication, nous avons créé Vauvert Plus en novembre 2010. Avec la même passion, la même ardeur, la même ambition, je participe aujourd’hui à la belle aventure de VOIR PLUS, le journal numérique de la vie locale et des associations, de l’actualité culturelle et sportive en Petite Camargue.
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