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Le Scamandre participe comme chaque année au 14è festival de la Camargue et du delta du Rhône avec une journée de projection de films accompagnées de débats avec les réalisateurs et protagonistes. « L’objectif est de promouvoir les richesses écologiques, humaines et paysagères du territoire » précise le responsable animation Serge Colombaud,
Trois films pour une trilogie qui a démarré il y a 25 ans, un voyage dans le temps et l’espace Camarguais. Le premier est avec le sociologue Bernard Picon, spécialiste des deltas méditerranéens. « Il a inventé la notion d’artificialisation de la Camargue, une contradiction étrange entre nature et ethnique » précise le réalisateur Claude-Timon Gaignaire. Le second, Femmes de Camargue, aborde un autre point de vue et le dernier, encadré par des gestionnaires du territoire, la réserve naturelle, le Conservatoire du Littoral est long métrage, La Camargue, la terre à fleur de mer. Il retrace les origines de cette région depuis le 18ème siècle, au Muséum d’histoire naturelle de Paris, jusqu’aux débats actuels sur l’industrie salinières, les puissants agriculteurs, les pertes de territoires, la mer qui rentre dans les terres. « C’est un regard documentaire et un parcours imaginaire de ce territoire » indique Claude Timon. Le Sétois est réalisateur professionnel de fiction. Son regard est sensible et subjectif mais il relate fidèlement les messages des Camarguais et des gestionnaires. « J’ai recherché la poésie de paysages puissants, emprunts de cultures et de traditions. » Le sociologue connu Bernard Picon a été sollicité pour venir participer aux débats. « Ce grand penseur a été mon initiateur à la Camargue profonde et à cet envers du décor ».

Samedi 28 mai. Les trois séances de films 11h, 15h et 17h.

Restauration de terroir avec la rôtisserie de Stephan Vidil et la cave viticole de Vauvert.

Renseignements 04 66 73 52 05 www.festival-camargue.fr

Nathalie Vaucheret

Originaire de Paris et après avoir vécu quinze ans dans l‘Uzège, j’ai eu la chance de faire des reportages en Petite Camargue en tant que correspondante locale de presse. J’ai reçu un bon accueil, découvert de belles traditions, un magnifique environnement et de très nombreuses passions et initiatives que je me régale de faire partager dans mes articles.
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