Le parc photovoltaïque au sol, nommé « SOLEIL DE L’UDM », est localisé au nord de la commune de Vauvert, précisément au lieu-dit « Mas Barbet », d’une surface d’environ 1 hectare, d’une puissance de 0,995 MWc pour une production moyenne annuelle de 1,5 GWh. Ce parc a été établi pour répondre aux besoins de la distillerie de l’Union Distillerie Méditerranée (UDM – Vita Nova), un groupement coopératif agricole dont l’activité principale consiste en la collecte et la valorisation des sous-produits de la vigne.
Ce vendredi 13 décembre à 12h00, Madame Guyot Katy, Conseillère régionale, Vice-présidente communauté de communes Petite Camargue et 1ère adjointe de la mairie de Vauvert représentant Madame Delga Carole, Présidente du Conseil Régional d’Occitanie et Monsieur Denat Jean, Maire de Vauvert, Hugues Maignan, directeur général du groupe UDM, Jean Claude Guin , président UDM et Pierre-Alexandre Cichostepski de la société maître d’œuvre Element Green, ont inauguré ce complexe photovoltaïque.
L’événement a débuté par le discours d’ouverture du Président
Voici un résumé du discours avec les points essentiels concernant l’engagement d’UDM dans la transition énergétique et la durabilité :
Contexte énergétique : Après une crise énergétique sans précédent, il est crucial pour les structures agro-industrielles comme UDM d’agir plutôt que de se contenter d’observer.
Coûts énergétiques : Pour la campagne 2023/2024, UDM a enregistré une facture énergétique de 7,8 millions d’euros, représentant 22,23 % de son chiffre d’affaires.
Engagement environnemental : UDM s’efforce de réduire son empreinte carbone et environnementale, intégrant la performance énergétique dans tous ses choix industriels.
Modèle d’usine à énergie positive :
UDM produit du bioéthanol de 2ème génération et utilise les pépins de raisin comme combustible, couvrant 40 % de ses besoins énergétiques.
Des investissements de plus de 3 millions d’euros ont été réalisés dans des outils à biomasse au cours des cinq dernières années.
Énergie renouvelable : L’installation de panneaux photovoltaïques sur un parc d’une superficie de 1 hectare permet de produire 1,5 gigawatt par an, couvrant 20 % des besoins énergétiques de l’usine, avec 70 % de la production en autoconsommation.
Projets futurs : En collaboration avec la société Elements, UDM prévoit de couvrir les silos et la dalle de compostage pour protéger la qualité des produits et réduire le traitement de 15 000 m³ d’eau de ruissellement.
Objectif : Le projet inauguré aujourd’hui représente une avancée vers la pérennité de la distillerie et l’engagement d’UDM pour l’avenir de la filière viticole.
Ces initiatives montrent l’engagement d’UDM vers une transition énergétique durable et une réduction significative de son impact environnemental.
Voici un résumé des points clés exprimés par Katy Guyot concernant la collaboration entre les équipes et l’importance du projet d’optimisation énergétique
Collaboration réussie : Les équipes ont apprécié relever ensemble le défi technique, ce qui est très satisfaisant pour la mise en œuvre d’un schéma d’optimisation énergétique.
Engagement local : L’objectif est de défendre le bien-être des habitants de Vauvert tout en favorisant le développement de l’entreprise.
Résolution de problèmes : La collaboration a permis de passer d’une confrontation à un échange constructif pour résoudre les problèmes de dépollution des eaux pluviales.
Historique d’UDM : L’Union Distillerie Méditerranée (UDM), anciennement Finedoc, est la plus ancienne entreprise industrielle de Vauvert, ancrée dans l’histoire viticole de la région.
Innovation : UDM est précurseur avec l’installation de la première chaudière biomasse et du premier parc photovoltaïque dans la zone industrielle.
Défis réglementaires : Le projet a rencontré des difficultés sur le plan foncier et réglementaire, notamment en raison de l’objectif de « zéro artificialisation nette » (loi ZAN).
Satisfaction des collectivités : Au nom des collectivités, il est exprimé une grande satisfaction quant à la réalisation de ce projet.
Autonomie énergétique : Il est essentiel de travailler ensemble en France pour atteindre l’autonomie énergétique, en reconnaissant que l’économie et l’écologie sont interconnectées, profitant à la planète, aux entreprises, aux collectivités et aux citoyens.
Ce résumé met en lumière l’importance de la coopération et des initiatives durables pour le développement local et la protection de l’environnement.
Pierre-Alexandre Cichostepski, Katy Guyot et Jean Claude GuinHugues Maignan, directeur de l’UDM
Rapprochement de deux distilleries majeures en France : UDM et Grap’Sud
UDM et Grap’Sud donnent naissance au plus grand groupe mondial de distilleries vinicoles, Vita Nova.
Plus que le rapprochement de deux groupes dont les sièges sociaux sont voisins de quelques kilomètres, cette union aboutit au plus important groupe de collecte de matières vinicoles.
Dans le contexte actuel de crise profonde et sévère que rencontre la filière viticole, Bruno Guin, président de l’UDM (union des distilleries de Méditerranée) et Denis Mayol, président de GRAPSUD, ont porté une vision commune devant leurs conseils respectifs en vue de la mise en œuvre d’un projet de partenariats ambitieux entre leurs structures ». Par communiqué ce jour, deux opérateurs majeurs de la distillation viticole sur le territoire national annoncent leur rapprochement pour renforcer leurs capacités conjointes et mettre en commun leurs forces face à la perspective d’arrachages conséquents dans le vignoble.
Si cette union ne concerne pas les outils industriels de transformation, elle met en commun les fonctions de collecte, commercialisation et vente de produits issus de la transformation des sous-produits des marcs, lies et vins. « Nous unissons nos destins autour de la collecte et la commercialisation », résume le directeur général du groupe UDM Hugues Maignan. Leader de la collecte en France, UDM traite environ 110 000 tonnes de marc par an, contre 65 000 tonnes côté Grap’Sud. « Les chiffres d’affaires sont en revanche proches, car Grap’Sud a une activité significative sur le sucre que nous n’avons pas », poursuit Hugues Maignan qui précise le chiffre d’affaires du groupe UDM autour de 50 millions €.
300 000 tonnes de collecte
Toutes matières confondues, la nouvelle union collectera 300 000 tonnes de matières confondues (marcs, lies et vins), « dont 100 000 tonnes au nord de Lyon, ce n’est pas une union qu’à portée méridionale », situe Hugues Maignan. Des participations croisées sont ainsi mises en place au sein des filiales respectives des distilleries Romann (groupe Grap’Sud) et du Beaujolais (groupe UDM), « pour développer un pôle industriel fort dans le grand quart Nord Est de la France, apte à servir les besoins de l’ensemble des bassins viticoles septentrionaux d’implantation des deux groupes (Alsace, Champagne, Jura, Bourgogne, Beaujolais, Massif Central, Savoie) », poursuit un communiqué. Une coopération est également engagée sur l’activité de production de moûts concentrés rectifiés (MCR), par la prise d’une participation de l’UDM au sein de Gardovial, l’outil industriel de Grap’Sud à San Clemente, en Espagne.
Déjà évoqué à de multiples reprises par le passé, et de façon moins amicale entre les deux entités, ce rapprochement pourrait être effectif au 1er août 2024, à la veille de la nouvelle campagne de collecte de marcs. « Aucune suppression de poste ni de fermetures de sites ne sont à prévoir, juste une mise en commun de nos forces pour faire face à l’avenir », précise Hugues Maignan.