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Retour sur le dernier atelier du CCAS Le Cailar

Le bénévolat constitue l’ossature même de toutes nos associations, qu’elles soient sportives, généreuses, sociales ou de loisirs.

Partout, le bénévolat est la clé de voûte de nos clubs, et à l’heure où les bilans sont d’actualité, à l’heure aussi où la prospective électorale est particulièrement présente dans les esprits de vos responsables, partout, dans toutes les structures, il convient de s’interroger sérieusement sur la valorisation que nous mettons en place en direction de nos bénévoles.

Par passion de la pratique de notre sport, nous devons faire en sorte que de plus en plus de gens, des jeunes surtout, rejoignent nos structures, c’est uniquement par eux, et leur engagement bénévole, que nos clubs peuvent exister.

Il n’y a pas de grand ou de moins grand club ! Mais reconnaissons que celles et ceux qui offrent leur temps comme un pèlerinage dans un club sans trop de moyens sont d’autant plus admirables que leurs efforts sont d’autant plus difficiles. Or force est de constater que de moins en moins de volontaires se présentent pour participer aux actions de ces mêmes clubs.

Ce dernier élément était précisément l’objet des discussions et échanges réalisés à l’occasion du dernier atelier du mardi par le CCAS de 30740 LE CAILAR, salle Lapéran, le mardi 7 janvier dernier.

Toutes ces structures associatives soi-disant de moyenne importance, parfois dans l’ombre, sur notre commune comme ailleurs, méritent toute notre admiration pour inculquer les véritables valeurs participatives à leur jeunesse en recherche de repères.

Toutes ces structures associatives si nombreuses soient-elles, si tributaires du bénévolat, doivent être reconnues, encouragées dans leurs actions parfois sans éclat, sans hommages, mais réelles.

A titre personnel, partout où nous nous sommes engagés, c’est l’esprit que nous avons toujours voulu impulser. Nous avons le devoir de valoriser cette promotion locale, mais il faut aussi que chacun, d’où qu’il soit pour permettre cet accompagnement comme il se doit, ait en tête d’être force de propositions, sportives, généreuses, sociales ou de loisirs aussi.

A cette seule condition, depuis la structure associative la plus isolée, loin dans les terres parfois, personne ne pourra prétendre être oublié. Si favoriser le bénévolat demeure un devoir, sa reconnaissance nécessite aussi un engagement réciproque. Sans cet engagement et sans cette reconnaissance, le principe associatif serait bien peu de choses !

Il y a, même en interne de nos localités, des structures associatives exemplaires. Elles ont le devoir de se manifester, d’être incitatives dans leurs projets s’appuyant toujours sur un bénévolat engagé et non sur des moyens coûteux et toujours dépendants.Nous aussi, sachons les valoriser.

Paul-Edouard Despierres

Engagé dans le monde associatif depuis toujours, à la Fédération Française de Voile depuis 42 ans, président de la Ligue Occitanie de Voile sur les trois dernières Olympiades, arbitre national et un des initiateurs en 2015 de l’Entente Colombophile de Camargue au Cailar avec son Petit Musée Antique du Pigeon Voyageur. Passionné de communication, j’aime partager mes connaissances et mes passions avant tout avec la jeunesse mais aussi le grand public. Mes articles portent sur mes domaines de prédilection, mais aussi le patrimoine local et historique.
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