You are currently viewing Le Cailar : La fête en souvenir de Zappy

Le Club taurin Lou Senglié va de nouveau réussir ses déjeuners aux prés, ses abrivados, ses courses de taù neufs et ses bandidos, le 27 juillet et la vote au mois d’Août. Les manadiers et les raseteurs feront plaisir au  public qui jalonnera les parcours ou dans les arènes. L’Estrambord était toujours présent. Seul bémol, il manquera la présence de Zappy du Cailar, c’est-à-dire Claude Jourdan, malheureusement décédé mi-mai, et qui laisse le village dans la tristesse, comme on l’a vu à son enterrement, avec une immense foule de Cailarens.

Il a passé son enfance à « la Guinguette à Chocho », près du Vistre, où Jean Jourdan, cet anarchiste au coeur immense avait monté sa petite affaire, et c’est là au milieu de cette belle famille, liée à celle des Brovelli, que s’est formé Claude dans une ambiance de galéjades et d’ouvertures aux autres. Son destin se figera pour l’Amour d’autrui, et le plaisir de donner de la joie au Cailar et ailleurs.

Oui, ailleurs ! Car, de son métier, il voyagera sur les chantiers du monde et même, après avoir travaillé à Kourou, il deviendra chercheur d’or. Il fera des rallyes et prendra même le Rallye de la Lozère à l’envers! Il fera venir sa famille le chercher à la morgue ! Tout ceci par plaisanterie qu’il voudra toujours faire partager avec le village ou dans les endroits où il habitait. Au Cailar, avec ses copains d’enfance, ils trouvaient toujours un moyen de faire rire les habitants avec des bêtises sans cesse renouvelées. Puis, est arrivée l’époque des Roulettes Polymères, ce groupe de rockeurs camarguais formé sur les conseils de Stéphane Eicher et de Sophie Calle qui ont donné cette joie au Cailar lors des fêtes du village. « Claude ne pouvait y échapper ! »: comme le dit si bien Sébastien Bantzé. C’est pour l’amour immense pour la jeunesse que Claude a amené une benne de mousse, entre autre bêtise, ce qui a fait la joie des fêtards durant la Fête.

Un pur jus d’Amour et de Partage !

Renato

Mon métier, mes passions m'ont amené à beaucoup voyager et aimer ce monde qui m'a enchanté en connaissant des autochtones chaleureux et hospitaliers. L'amour de la Camargue m'a aussi permis d'être manadier. Merci, ma vie, pour toutes ces bonnes choses.
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