La bouvine, un univers de passion.
Jacky Tourreau, originaire de Beauvoisin, est un passionné de son territoire et des taureaux, une passion pour la bouvine qui l’accompagne depuis son enfance. Un livre marquant de sa jeunesse, « La Camargue gardiane » (1938) de Jean Rul d’Elly, a eu une influence profonde sur lui.
En tant que grand connaisseur de l’univers camarguais, il est l’auteur de cinq ouvrages dédiés à la bouvine, parmi lesquels , l’Origine de la manade Nicollin, les Manades d’antan , Icard ou l’origine des manades et la Manade Sénébier, Origine Bilhau.
Son dernier livre, publié toujours aux éditions Sansouire, s’intitule « La Manade / Ganaderia VIRET ». Ce cinquième volet est richement documenté, agrémenté de photos et de manuscrits d’archives, tout en témoignant du souci du détail qui caractérise son écriture.
Un livre qui va combler les « aficionados » de tauromachie camarguaise et espagnole.

« En novembre 2023, lors de ma dernière dédicace à la manade Emile Bilhau au domaine d’Estagel, j’ai croisé M. Christian Chalvet, le très sympathique notaire Nîmois bien connu des aficionados. A l’issue de nos bavardages, ce dernier a émis le souhait de se revoir pour parler de la manade de la vieuda (veuve) Viret, cette mythique manade« . Jacky Tourreau
Jacky Tourreau, Jean Marie Bilhau, Christian Chalvet
La manade / ganaderia VIRET, la Veragua Française, une saga familiale
Joseph Viret, meunier, réside rue St-Antoine à Tarascon (Bouches-du-Rhône) et est le père de Paul Amyntor Viret, né le 22 décembre 1822. Ce dernier grandit aux côtés de sa manade, fondée en 1865, qui deviendra au fil du temps la « manade Tarasconnaise ». En 1888, son fils Louis Viret crée sa propre manade avec deux amis.
Le trio formé par Battailler, Chauffard et Viret fonctionne sous le nom de Viret & Cie jusqu’au décès de Chauffard en 1902. À cette même époque, le jeune fils de Chauffard, portant les mêmes prénoms que son père, rejoint le groupe avec enthousiasme, mais la collaboration ne dure pas longtemps en raison de désaccords sur la gestion de la manade, qui sera mise aux enchères publiques en 1907.
Finalement, Louis Viret, principal investisseur, remporte la « joute » et devient le seul propriétaire de la manade qui porte désormais son nom. Il est particulièrement fier que sa manade soit comparée à la première d’Espagne, au point que les aficionados l’appellent « LA VERAGUA FRANÇAISE ».
Au décès de Louis Viret, son épouse femme de caractère reprend le flambeau. En 1924, la ganaderia Vve Viret est accréditée par l‘Union des Criadores de Toros de Lidia.
Une référence pour les passionnés d’histoire et de la culture tauromachique
Chaque chapitre est soigneusement élaboré, offrant des informations précises et pertinentes sur les événements, les personnages et les traditions de l’époque.
Les illustrations photographiques ajoutent une dimension visuelle captivante, permettant au lecteur de mieux saisir l’ambiance et l’esthétique de cette période.
Comme à son habitude, Jacky Tourreau a effectué des recherches approfondies, s’appuyant sur des archives, des témoignages et des études pour garantir l’exactitude des faits présentés, il ne se contente pas de relater des faits , il restitue aussi l’atmosphère de l’époque.
Un ouvrage incontournable dans une bibliothèque.
Au fil des pages
Origines des toros : « 6 toros et 8 becerros d’Aniceto Lizaso de Tudela (Navarre), puis 12 vaches pleines provenant de D Clemente Zapata y Navas d’Alfaro (Rioja_Navarre)« .










Editions Sansouïre LIEN
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