D’une nature plutôt réservée, Max Dejardin n’est pas quelqu’un qui aime se mettre en avant ni trop discourir sur ses créations. En cette après-midi hivernale, il nous a ouvert les portes de son atelier à Gallician pour nous parler en toute simplicité de son art et de son travail de sculpteur.
Originaire du Tarn-et-Garonne, Max Dejardin est arrivé avec ses parents dans la région, d’abord à Aigues-Mortes puis au Cailar, à l’âge de cinq ans. Pas étonnant que la Camargue, les taureaux, les chevaux nourrissent abondamment son inspiration. Après sa scolarité, peu attiré par les études mais déjà passionné par le dessin, il préfère s’inscrire aux Beaux-arts à Nîmes où il rencontre un professeur qui lui fait découvrir l’univers de la sculpture.
S’il n’en a pas fait son métier, il s’est toujours adonné à cette passion pour les arts plastiques, le dessin, la peinture, la sculpture.
En peinture, il touche un peu à tout. Tout jeune, il a commencé par la bande dessinée avant d’explorer les techniques mixtes, acrylique, peinture à l’eau, pâtes, médiums, collage… Pour la sculpture, il travaille deux techniques : la tôle emboutie et soudée ou alors les tiges de métal soudées. Il utilise différents matériaux, fer, inox, cuivre.
Aujourd’hui, tout récent retraité, Max Dejardin peut se consacrer pleinement à son art et à la recherche graphique incessante du mouvement.
« Le mouvement, c’est ce que je recherche en permanence. J’aime retranscrire le juste mouvement dans mes sculptures ou mes tableaux ».
Atelier d’art Max Dejardin
109 rue Saint Sébastien – Gallician
Tél : 07 83 95 34 43
Atelier ouvert le dimanche de 10h à 18h30