Conférence de presse sur l’organisation de la Finale de l’Avenir à Vauvert
C’est en présence de Jean Denat, Maire de Vauvert, Bruno Pascal, Conseiller départemental et Adjoint à la Mairie de Vauvert, Julie Zaoui, Directrice du Trophée Taurin, Philipe Gibert, Président de l’association de la Commission du Trophée Taurin Midi Libre – La Provence qu’a lieu la conférence de presse sur l’organisation de la Finale de l’Avenir.

Jean Denat remercie Julie Zaoui d’avoir choisi la ville de Vauvert pour organiser la Finale du Trophée de l’Avenir qui aura lieu le 5 octobre 2025.
En 2014 et 2019, la ville de Vauvert a déjà eu l’honneur d’organiser les finales du Trophée de l’Avenir.
2025 verra une fois de plus son engagement dans les traditions de son territoire, les courses camarguaises, et la finale sera une fois de plus la récompense à son implication tout au long des décennies.
La ville de Vauvert a été une des premières à ouvrir une école taurine, c’est dire qu’elle a ,chevillée au corps l’ADN des traditions Camarguaises.
Ville reconnue pour tout ce qui touche à la tradition camarguaise, elle officie avec bonheur, rigueur, sérieux à chaque fête en lien avec les traditions camarguaises, (course, abrivado, bandido,…).
Julie Zaoui met l’accent sur le moment festif qu’occasionne une finale. Faire de ce moment un moment fort et mettre en avant tout le rituel du monde qui gravite autour de la Camargue.
Si la Finale du Trophée des As a lieu en Arles, moment fort pour cette grande journée, il n’en demeure pas moins que la Finale du Trophée de l’Avenir peut et doit avoir aussi ses lettres de noblesse.
Le Trophée Taurin Midi-Libre-La Provence suit les courses depuis 74 ans :
Depuis 1952 pour le Trophée des As et 1962 pour le Trophée de l’Avenir.
Les lauréats du Trophée de l’Avenir depuis 2014
Philippe Gibert rappelle les règles du Trophée de l’Avenir :
Le Trophée a vu le jour en 1962 : il a eu pour but de faire ressortir des taureaux susceptibles de percer et d’entrer dans le monde des grands taureaux ainsi que de jeunes raseteurs en reconnaissance en devenir.
Le Trophée de l’Avenir est une distinction pour les talents émergents de la course camarguaise, raseteurs et taureaux. Il récompense le meilleur raseteur de la catégorie 3. Le lauréat obtient le titre de Champion de France Espoir. Le taureau qui obtient le Biòu de l’Avenir consacre sa manade et porte l’espoir pour une plus grande reconnaissance.
Tout au long de la saison des courses, 15 à 20 taureaux sont susceptibles de participer au Trophée. Les manadiers sont avertis et organisent leur calendrier. Le Manadier est libre d’accepter ou pas que son taureau participe à la sélection pour la Finale. Seuls 7 taureaux auront l’honneur de participer au grand jour après leur tenue en piste sur la saison. Et, c’est sur cette dernière course que le Biòu de l’Avenir sera élu.
L’Affiche est en voie d’élaboration et fera l’objet ultérieurement d’une présentation.
Bruno Pascal, donne un avant goût de ce qui se prépare pour cette finale.
La veille aura lieu une projection du documentaire des raseteurs Milan Boukharta et Dorian Friak sur leur périple à vélo à travers la Camargue, à la rencontre des manadiers, des taureaux. Leur objectif : mettre en valeur ce monde non perçu du public.
Le jour de la Finale, le matin, course des écoles taurines où chacun démontrera son savoir et capacité face aux taureaux.
Roussataïo, abrivado, repas, en avant première de la course et en finale une bandido.
Une journée sous le signe de la Camargue.
Retour vers le passé avec Jean Denat qui relate l’histoire des arènes de Vauvert.
Tout d’abord, une première arène voit le jour en 1898, construite par Louis Valentin. Elle a pour particularité de lier deux passions, celle des taureaux et du monde musicale. À chaque entracte, un petit concert se jouait pour agrémenter ce temps d’attente. Très particulières, ces arènes gardent encore un cachet bien spécial, où les arcades laissent encore apercevoir le monde d’autrefois.
Pour ne léser personne et en transparence avec le public, sur les primes non distribué lors de l’entrée au toril du taureau, le ticket d’entrée faisait office de ticket de tombola. Quand un taureau rentrait avec son attribut, le prix annoncé en piste était joué à la roulette et distribué au gagnant qui détenait le billet numéroté.
Les arènes cessèrent leurs activités en 1928. Puis vint le temps des arènes faites de théâtres ou de charrettes sur la place du Jeu de Ballon. Moment très envié par les aficionados. Le public tenait tellement à cet endroit que lorsque ce moment pris fin en 1962 avec la construction des arènes sur l’emplacement du jardin Paul Allier, en désapprobation du changement de lieu les vauverdois accompagnèrent un cercueil noir en procession, du Jeu de Ballon jusqu’aux nouvelles arènes. En 2004, après reconstruction, les arènes actuelles prennent le nom le nom « Arènes Jean Brunel ».



