You are currently viewing Présentation du Magazine « TAUREAUX » en avant-première au Centre du Scamandre

Serge Colombaud, Responsable du service animation au sein du Syndicat mixte Camargue Gardoise, invite chacun et chacune à la présentation du Magazine « Taureaux » au centre de découverte et réserve naturelle et régionale du Scamandre à Vauvert.

Le Syndicat Mixte a pour but la protection et la gestion de la Camargue Gardoise.

Après une présentation des intervenants,

  • Hadrien Poujol, organisateur à Lunel et Nîmes, ancien raseteur,
  • Jacques Blatière, manadier,
  • Bruno Pascal, Vice-Président du Syndicat Mixte et  adjoint aux festivités  à la Mairie de Vauvert et Conseiller Départemental,
  • Katy Guyot, Première adjointe à la Mairie de Vauvert  et Conseillère Régionale,
  • Joris Alvarez, Président de course camarguaise,
  • Michel Naval, Photographe taurin
  • Morgan Mirocolo, Photographe taurin,

Serge Colombaud insiste sur le fait que cette présentation a toute sa place au Centre  du Scamandre. On ne peut en effet dissocier ce qui fait la richesse de notre territoire, le taureau, de la préservation de la nature. L’un et l’autre font partie de ce territoire d’eau et de terre.

 Le pourquoi de ce Magazine :

Joris Alvarez, Président de course, présente  le N° 15 du magazine. Magazine hors-série, il sera cette fois payant alors que les 14 numéros ont été gratuits.

 Actuellement, tout se passe sur les réseaux sociaux et il manquait à l’instar des magazines d’autrefois, un support papier et devenir ainsi une collection, ce qui donne une belle ampleur à ce magazine, le toucher, le partage intergénérationnel, la connaissance de la course, la beauté des photos et des textes.

Edités pour garder en mémoire les souvenirs des courses accomplies dans la saison, sur les grands évènements, les moments clés de la bouvine, les histoires passées et présentes, ces magazines ont pour objectif d’être le témoin de la culture camarguaise. Si à son début 2 000 exemplaires ont été lancés, il en est maintenant à 15 000 exemplaires à chaque parution d’un nouveau numéro. La gratuité, permet à chacun de s’approprier ce monde de la course camarguaise, sa culture, ses traditions.

Le Format à son  début a un peu désorienté le public, car trop grand mais l’habitude faisant,  le public, se dit ravi de voir des photos grand format pour un impact plus fort. Ce magazine devient la mémoire visuelle de la course.

Bruno Pascal,  Vice-Président du Syndicat Mixe et adjoint aux festivités de Vauvert  et Conseiller départemental remercie pour leur travail l’ensemble des acteurs liés à la formation de ce magazine ainsi que les partenaires qui permettent l’édition de ces magazines ; le Département fait partie des  partenaires. Grâce à ces magazines, le public est curieux de connaitre la culture camarguaise.

Deux finales des courses, finale des vaches cocardières, finale de l’Avenir, dans les arènes de Vauvert où le public a répondu présent ont  apporté à la ville de Vauvert une reconnaissance dans la gestion de ces courses.

Katy Guyot, Première adjointe à la Mairie de Vauvert et Conseillère régionale  a été séduite par  cette édition papier qui en fait un support fort où l’on parle visuellement de la culture taurine, dans ses photos, ses textes. Ce magazine défend l’image de la course Camarguaise et l’ouvre à de nouveaux horizons.  La région est présente pour soutenir la course Camarguaise. Très mobilisée, la Région représente une puissance présente et soutient  la culture Camarguaise tant dans les moments festifs que dans les difficultés qui préoccupent le monde de la bouvine ; assurance, maladie des bovins…   

Hadrien Poujol, Organisateur de courses camarguaises dans les arènes de Lunel et de Nimes.

Le Magazine « TAUREAUX »,  relate les grands événements en photos.
Ce magazine promeut la course camarguaise et devient ainsi un vecteur important même pour les autres arènes. Il ouvre le public à la connaissance de la culture Camarguaise. Ce magazine permet d’échanger, de parler des traditions, de s’imprégner de moments forts de course où taureaux et raseteurs sont mis en valeur. L’impact des photos sur grand format embellit la page et donne une autre dimension.
15 000 exemplaires sortent à chaque numéro.

Autrefois, le public se déplaçait  pour le taureau, son nom sur l’affiche faisait venir les foules, puis ce fut le tour de l’homme, le raseteur Chomel qui donna un impact plus fort avant qu’hommes et taureaux ne prennent l’affiche. On créée des vedettes et c’est important, pour fidéliser le public. Pas de très grand taureau comme autrefois, mais est-ce simplement un ressenti !

 Les organisateurs se creusent la tête pour faire venir le public et donc mettent taureaux et raseteurs en avant.  

Actuellement, un grand taureau sort 5 ou 6 fois contre 13 ou 14 fois autrefois. Cela limite les rendez-vous en piste. Et à chacun de tirer la couverture à lui. Il faudra compter sur trois grands raseteurs du moment.

Pour Hadrien Poujol, trois raseteurs au top niveau.

 Youssef  Zekraoui,  vainqueur de la cocarde d’Or, revient en grâce  dans les arènes de par sa volonté, son courage et sa pugnacité. 

 Vincent Marignan, vainqueur de la Palme d’Or  émerge  et sera sur la piste engagé à Lunel.

Joachim Cadenas,  vainqueur du trophée des As  est « Le » Raseteur, complet, spécial, phénoménal. Raset d’anthologie à Arles sur Vicaire. Quoique qu’on en dise, il fait partie des Grands et il n’y en a eu que deux ou trois dans ces dernières décennies.

Côté taureaux, Bohémien  est un taureau  régulier, de haut niveau, qui a su sur trois saisons faire émerger son nom. Corail et Rabina sont en devenir.

Cobalt devrait revenir en piste en cette nouvelle saison. Vicaire et Castella de nouveau en saison 2026.

Hadrien Poujol remarque un changement dans la façon de raseter. Actuellement ; moins de respect du taureau, on rasète façon cocarde d’or et on oublie le côté artistique du raset.

Jacques Blatière, manadier,

 Aux dires de Monsieur Blatière, ce magazine présente une qualité des images et de la  mise en page.  Le taureau est au centre  et ce n’est pas pour rien que ce magazine s’appelle « TAUREAUX ». D’où la transition sur sa façon de voir le taureau. Pour Jacques Blatière, le taureau est le garant de l’économie locale, il faut donc le protéger et le respecter aussi bien dans la rue qu’en piste. En piste, parfois, les raseteurs manquent de respect et les rasets  façon cocarde d’or peuvent  lui nuire. Les organisateurs devraient être plus attentifs envers les dires des manadiers. Organisateurs, manadiers et raseteurs devraient être garants dans le jeu de la course camarguaise. Maitre mot pour Jacques Blatière : respect pour le taureau.

Michel Naval, photographe

60 ans de photos, et investissement pour « TAUREAUX », même si la photo était le dénominateur clé du magazine, il lui manquait l’écriture : allier un  texte  à une photo donne  une amplitude plus forte, plus concrète, plus réceptive. Depuis le Magazine a une connotation de mémoire, de souvenirs.

Morgan Mirocolo, photographe

« Le taureau est un animal qui nous représente tous ». Son travail a consisté  à apporter une différenciation dans la photo. Chercher une autre approche. Promouvoir et rendre hommage. Chercher le réel et se fondre dans l’art. 

En résumé, le Magazine « TAUREAUX » est la mémoire visuelle de la culture Camarguaise. En remettant au centre le Taureau, il l’implique dans ce qu’est cette culture. Un partage dans ce monde de bouvine où hommes et bêtes sont complémentaires et restent liés à une terre, la terre de Camargue.

La soirée se termine après un temps d’échange et autour du verre de l’amitié.

Marie-France Sabatié

Passionnée de bouvine, je partage par l'écriture mon ressenti, ma passion sur ce qui fait la richesse de ce terroir, courses camarguaises, traditions, manades, ...
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