La foule des grands jours pour le concours d’abrivado et les cinq bandido en clôture de la fête votive.
A 11 heures, les manades Aubanel, La Vistrenque, L’Aurore, Les Côteaux et Les Montilles rivalisant d’habileté et de maîtrise du risque ont assuré le spectacle. La peña L’Occitane a apporté l’indispensable touche musicale tout le long du parcours et les atrapaïres gallicianens ont fait preuve d’une belle témérité.
A l’heure de l’apéro, l’ambiance comme le thermomètre montait encore d’un cran. Et le soir, le public comblé était encore là pour la bandido offerte par les cinq manades.
Chaque jour, plus de 130 000 personnes habitant le sud du département sont alimentées en eau potable par les nappes de la Vistrenque et des Costières. Cette ressource renouvelable – mais non inépuisable – reste naturellement de bonne qualité. Toutefois, depuis une trentaine d’années, la diversification des cultures a entraîné dans certains secteurs une plus grande vulnérabilité aux pollutions par les nitrates et les pesticides. Vulnérabilité accentuée parfois par la très faible profondeur de la réserve d’eau. Dés lors, la préservation de la qualité des nappes, voire leur restauration, devient une préoccupation majeure pour les communes ou leurs regroupements. C’est l’objet du Syndicat Mixte des Nappes Vistrenque et Costières.
Cette journée de la Palme, avant la finale lundi, aura été marquée par une chaleur qui a pesé sur les débats. Taureaux, raseteurs et public ne pouvaient être insensibles aux 36° qui écrasaient la piste Beaucairoise.
Son engagement chez les pompiers n’est pas né d’une vocation précoce mais plutôt du hasard d’une conversation avec Louis Verdier, son collègue de travail à la distillerie des Costières.
J S – On faisait sécher du marc pour la chaudière à la vieille usine, là où se trouve aujourd’hui la résidence du Mireille, et Louis Verdier me dit : « Jean, on recrute huit postes de sapeurs pompiers volontaires à Vauvert ; il en manque un. Le père Gache (Aimé Gache, chef de corps du centre de secours) cherche le huitième mais ne le trouve pas. Tu devrais venir ». Il n’a pas eu besoin de me mettre une forte pression. Spontanément, j’ai répondu : « j’arrive. »
Depuis début juillet, une couche de terre recouvre le site archéologique d’Aimargues sur le tracé du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier. Cet enfouissement ne fait pas disparaître pour autant le village médiéval de Saint-Gilles-le-Vieux. Bien au contraire, cette première fouille préventive sur le chantier du TGV, qui a débuté en octobre 2012, a permis de mettre au jour un site unique en Languedoc, un village du haut moyen-âge où l’habitat a été exceptionnellement conservé.
Première journée du trophée du muscat, et ce fut de la piquette…
Non pas que les taureaux aient démérité, c’est surtout les raseteurs qui n’ont rien fait pour améliorer la célèbre boisson de Lunel.
C’est au Big band de Petite Camargue qu’est revenu le plaisir de souffler les 10 bougies de l’ouverture de ces nuits du jazz à Vauvert version 2013, sous la conduite de son directeur Philippe Guyon. Confiance, fidélité, c’était certainement la seule formation à avoir été invitée à tous les festivals.
Nous avons retrouvé un ensemble avec un répertoire remanié et un regain de dynamisme qui avait peut-être manqué l’année dernière. Bravo et à l’année prochaine.
Traditionnelle complète des espoirs orange et vert pour le 14 juillet, qui cette année aura pu s’exprimer face à 8 raseteurs très bien tirés par Z. Katif qui sera l’homme du jour.
Avec lui on peut citer Ouffe et Oufdil. Reste Outarka, les frères Mondy, Clarion et Oudjit qui ont contribué également (trois tourneurs pour les aider).
Côté cocardier, ceux de la seconde partie ont été plus en vue et notamment Frelon.
La chaleur estivale de la première semaine de juillet n’a pas freiné l’ardeur des musiciens fervents amateurs de jazz ni affaibli leur enthousiasme. S’ils étaient moins nombreux que les années précédentes – crise oblige – les stagiaires n’en ont pas moins marqué leur intérêt pour cette 19ème édition. Au fil des ans, le stage de jazz de Vauvert s’est forgé une bonne réputation et compte parmi les trois ou quatre les plus reconnus en France (Marciac, Lisieux,..).