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Depuis début juillet, une couche de terre recouvre le site archéologique d’Aimargues sur le tracé du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier. Cet enfouissement ne fait pas disparaître pour autant le village médiéval de Saint-Gilles-le-Vieux. Bien au contraire, cette première fouille préventive sur le chantier du TGV, qui a débuté en octobre 2012, a permis de mettre au jour un site unique en Languedoc, un village du haut moyen-âge où l’habitat a été exceptionnellement conservé.

Les archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont découvert au centre du village, occupé du VIIème au XIII siècle, l’église, son cimetière et toutes les maisons autour ainsi qu’une grande aire de stockage des récoltes (400 à 450 silos ou structures de stockage pour des céréales et des légumineuses). Ils ont mis au jour deux ensembles funéraires, un premier cimetière de 400 tombes qui se superpose à un habitat plus ancien et une deuxième nécropole de 800 tombes. Les découvertes ont fait l’objet d’un inventaire et d’un enregistrement minutieux : fiches de description, relevés photographiques, relevés en plan qui permettront éventuellement de restituer le site en 3 D.

 
   
 

Les fouilles terminées, les derniers vestiges vont laisser la place à la plate-forme ferroviaire. Les squelettes, aux bons soins de l’Inrap, vont dévoiler leur lointaine identité. Ils feront l’objet d’analyses sanitaires et biologiques afin d’enrichir la science historique et notre connaissance du passé. Le mobilier archéologique va continuer, lui aussi, d’être étudié, analysé en laboratoire. Certaines pièces aboutiront dans les réserves des musées de Nîmes ou de Lattes pour être présentés à un plus large public.

Ainsi, abandonné au XIIIème siècle par ses habitants, Saint-Gilles-le-Vieux, ne retombera pas dans l’oubli.

Guy Roca

Avec quelques amis intéressés par l'écriture, la photo, la vidéo, les nouvelles technologies de la communication, nous avons créé Vauvert Plus en novembre 2010. Avec la même passion, la même ardeur, la même ambition, je participe aujourd’hui à la belle aventure de VOIR PLUS, le journal numérique de la vie locale et des associations, de l’actualité culturelle et sportive en Petite Camargue.
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