Le Grau du Roi
Samedi 27 septembre 2014
La fête finie, le maire ayant tranché pour se séparer de Daniel Siméon, ce dernier comme pour donner toujours plus de regrets, nous a encore permis de suivre une excellente course, pourtant modeste sur le papier. Mais voilà, il s’était assuré la présence de Medhi Belgourari et cela change tout. A lui seul, il est capable de donner une autre dimension à la course car les taureaux ont la chance de pouvoir s’exprimer totalement et même au-delà, car les rasets de Medhi sont comme un aimant qui tire le taureau jusqu’à la barrière, et là souvent surpris les cocardiers deviennent finisseurs presque sans le vouloir !
C’est la Classe, la grande Classe qui au crépuscule de la carrière de Sabri nous permet d’espérer pour les saisons à venir.
Avec lui, il y avait aussi : Jourdan, Roig, Oudjit et Vic, à droite, puis : Rassir, N. Benafitou, Oleskevich et Zekraoui, à gauche.
Mis à part le premier, tous les cocardiers ont été bons, un bémol aussi pour Perroquet trop préoccupé par la contre piste…
Justin (La Salierenne)
Il commence bien, puis se sentant un peu juste, il laisse passer de plus en plus. Il n’avait pas les moyens de suivre le rythme imposé par les hommes. Il rentre sa seconde ficelle après une belle poursuite sur Zekraoui.
Sourire (Blatière-Bessac)
Il débute tranquillement, toujours bien placé et ne refusant rien. Au fil des minutes, le rythme monte, imposé par Medhi Belgourari qui va lui permettre de se transcender, finir fort et spectaculairement ses douze minutes de course.
Bimbe (Cougourlier)
Il se déplace bien et laisse un peu passer car l’orage gronde Belgourari en tête.
Parfois un peu débordé, il trouve tout de même les ressources pour finir dangereusement à la barrière comme cette action sur Rassir. Il sauve sa seconde ficelle.
Perroquet (Ricard)
Durant de longues minutes, il va plus s’intéresser à la contre piste qu’aux blancs. Enfin à la douzième, il s’envole pour aller coincer Belgourari sur les tubes, et on en restera là, seule sa cocarde sera coupée.
Mistral (Pantaï)
Avec le caviar que lui servira Medhi, ce petit gabarit va faire merveille. Une bravoure à toute épreuve, une tenue superbe et une motivation grandie par le travail de Belgourari. Dix minutes très attrayantes.
Ben-Hur (Lautier)
Mobile mais sans lâcher la barrière, il va faire feu de tout bois mais Belgourari fait une pause et ça lui manquera. Fatigué, il choisit la contre piste pour finir sa course et rentre sa seconde ficelle.
Papalino (Chaballier)
Cinq ans et en supplément, il se révélera plein de hargne et barricadier. Au bout de cinq minutes, il baisse de rythme mais ce qu’il a montré est un gage encourageant pour son avenir.
Emile Grande
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