Lunel
Samedi 18 juillet 2015
Finale du trophée du Muscat, arène à demie remplie, en piste 9 raseteurs et cinq tourneurs. Si Ayme remporte le trophée, aujourd’hui, ce sont Katif, Allouani, Aliaga et sur la fin I. Benafitou qui ont animé la course ; Auzolle (ne finit pas), Four, Chekade et Martin seront plus effacés.
Pour ce qui est des cocardiers, le duo Garlan-Ratis sera moins pétillant, un peu usé, par contre Sylvérado sera incontestablement le plus complet et s’offrira très justement le Muscat.
Papagaï (Lagarde)
Un peu moins à l’aise dans cette grande piste, il n’aura pas le rendement habituel. Pour autant, il ne refuse rien et ses finitions sans être spectaculaires demeurent dangereuses. 7ème, sur un premier raset d’Aliaga, il réalisera une superbe série. Rentre sa seconde ficelle.
Aramis (Saint-Antoine)
Il va promener les hommes avec de nombreux déplacements, souvent pour fuir. A signaler, une superbe anticipation sur Katif. Conserve une ficelle.
Castor (Saumade)
Il nous la jouera à l’économie, toujours bien placé et il excelle dans les anticipations. Aurait méritait plus de pression pour voir s’il en avait encore sous les pattes. Il perd sa seconde ficelle à la limite.
Garlan (Les Baumelles)
Il faisait ses adieux à la piste Lunelloise. C’était sa sixième sortie et à quinze ans, il accusera le coup. Certes, toujours dominateur, de par son intelligence et son expérience, mais le cœur y est moins, beaucoup de refus, et l’on sent que physiquement comme moralement, il est temps de prendre sa retraite et la saison risque d’être longue pour lui… Ce serait dommage lui qui a si bien débuté jusque-là. Reste le placement, l’anticipation (un peu moins), et même de temps à autre, des poursuites puissantes sur Katif et ses rasets « caviar ». Bref, c’est le début de la fin d’un GRAND COCARDIER. Il rentre se ficelles.
Sylvérado (Nicollin)
Ce sera le taureau du jour, complet, combattant sans un temps mort, anticipatif et dangereux notamment sur ses finitions comme celle sur Allouani à qui il accroche la jambe. Quelques minimes erreurs de placements dans une superbe prestation où il a su allier sérieux et brio. Il rentre une ficelle.
Ratis (Raynaud)
Lui aussi sera un ton en-dessous, moins finisseur et terminant en difficulté. Pourtant ses dix premières minutes furent de qualité avec des séries, aucun refus et des poursuites appuyées, mais il semble aussi accuser les conséquences d’une « mini overdose ».
Scipion (Saumade)
Septième, il était hors trophée taurin mais comptait pour le Muscat. Excellente occupation de la piste, des anticipations étonnantes et avec le réveil de I. Benafitou, il terminera très bien cette course.
Jamais, il ne sera en difficulté et rentre facilement ses deux ficelles.
Emile Grande
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